Anecdotes, faits divers

Quelques faits historiques :

1521-1524 : Guillaume Dumoutier, tabellion du doyenné de Chartres. « Acquiers plustot sçavoir que richesses mondaines ». Baux, ventes, échanges, prises de possessions de maisons, terres, vignes à Amilly, Chazay, Ouerray, Saint Aubin des Bois, Dallonville, Vérouville, Dondainville etc…

1541-1543 : Guillaume Dumoustier, tabellion du doyenné de Chartres. Vente du moulin à vent de Chazay à Claude Collas, canonnier ordinaire du Roi, par Guillaume de Valmorin et Jeanne d’Assonville, sa bru.

1542-1546 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Convention pour la construction de deux creux de maison à Chazay.

Le samedi 19ème jour de janvier 1544, à deux ou « troys heures après midy, l’enffant M. le Daulphin nasquit. Le mercredi 23 jour dudit moys, le feu de joye fut faict au carrefour de Chazé pour la nativité de l’enffant Mr le Daulphin de France ».

Assemblée des habitants de Saint-Aubin décidant la refonte des cloches de l’église. Règlement pour la confrérie de Saint-Fiacre en l’église de Saint-Aubin-des-Bois.

1561-1562 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Procès verbal de visite de la grange champarteresse de Saint-Aubin-des-Bois.

1562-1564 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Comptes de la fabrique de Saint-Aubin-des-Bois.

1564-1565 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Règlement pour la confrérie dite des « valets » en la paroisse de Saint-Aubin-des-Bois.

1571-1572 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Achat de bois merrain pour les réparations de l’église de Saint-Aubin-des-Bois. Bail par le Chapitre de Chartres de la maison seigneuriale de la mairie de Saint-Aubin-des-Bois.

1578-1579 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Règlement pour la confrérie de « Saint-Jacques » en la paroisse de Saint-Aubin-des-Bois, « duquel Mr Saint-Jacques tous les confrères sont pélerins et voyageurs pour avoir par chacun d’eux faict le voyage et pélerinage de son sainct lieu à Compostelle« . Le registre qui contient ce Règlement établi entre le 13 mai 1578 et le 21 novembre 1579 semble perdu. On ne connaît donc cette pièce que par la mention qui en est faite sur l’inventaire sommaire.

Vente par la fabrique de Saint-Aubin-des-Bois d’une partie du revenu temporel de l’église, pour la réédification et réparation d’icelle.

Accord entre les habitants de Saint-Aubin-des-Bois et ceux de Saint-Luperce pour les communs, frous et voiries de la paroisse de Saint-Aubin.

1579-1581 : Robert Dumoustier, tabellion du Chapitre de Chartres. Acquêt de terres à Vérouville par Etienne Prévosteau, imprimeur à Paris.

Mise en pension pour trois ans chez Denis Vallet, vicaire de Saint-Aubin, de Jean Desvaux, âgé de 6 ans, pour l’instruire, enseigner et morigéner comme ses autres « escolliers », moyennant 8 écus d’or soleil, 3 charretées de gros bois à deux chevaux et un setier de blé méteil.

Plainte contre Tassin Recoquillé, tavernier à Saint-Aubin, qui, pendant les offices divins, fait jouer à la paume dans sa taverne située près le bout du choeur de l’église de Saint-Aubin.

1643-1673 : le 20 janvier 1643, testament de Pierre Macé, tailleur d’habits, et Anne Goupil, sa femme, léguant 3 minots de terre champtier des Aireaux. Cet acte a été passé par devant Mathurin Cordé, principal tabellion juré.

Le 24 juin 1667, testament de Adrienne Robert, veuve de Jacques Desvaux, léguant un setier de terre, terroir des Vignes du Pin, ou du Buisson Pouilleux, à la charge de lui dire le jour de son décès, annuellement, un service de deux messes.

Le 10 juin 1670, testament de Denis Bediou : « Cejourd’huy dixiesme jour du mois de juin de la présente année mil six cent soixante et dix, par devant moy Michel Merie, curé de Sainct Aubin, Denis Bediou de profession vigneron demeurant à Grongnault, malade, sain toutefois d’entendement a déclaré qu’il souhaittai auparavant de mourir donner une mine de terre assise aux Réaux du Pin à la fabrique de Sainct Aubin, son patron, à la charge de faire dire tous les ans au jour de son décès une messe tant pour le repos de son âme que de celles de ses parents et amis. » Il décèdera le21 juin.

Le 21 janvier 1672, testament de Jeanne Bourge, âgée de vingt et quatre ans ou environ, gisante au lit, léguant une mine trois quarts de terre aux Ouches de Grognault.

Le 4 décembre 1673,testament de Marie Mariette, femme de Marin Lecler, léguant une mine de terre labourable assise au terroir des Vignes du Pin autrement appelé Buisson Pouilleux, à la charge de lui faire dire à son intention une messe basse par chaque an à commencer au jour de son trépas et de continuer…

1697-1713 : Georges Duclos, tabellion du Chapitre de Chartres. Election de collecteurs et de syndics pour les paroisses de Saint Aubin des Bois et d’Amilly. Baux des biens de la fabrique de Saint-Aubin-des-Bois. Procès verbal de visite de la ferme de Chazay. Acquêt par Guillaume Hersant, curé de Saint-Aubin-des-Bois, au profit de la cure du dit lieu, de plusieurs lots de terre en la paroisse de Saint-Aubin-des-Bois.

1711 : Le huit may dudit an est décédé dans la paroisse de St Aubin des bois et inhumé le neuf dans cette paroisse (Fontaine la Guyon) dans le cimetière par moy curé soussigné avec la permission que m’a donnée Mr le curé de St Aubin « décédé six mois trop tard parce qu’il a ruiné la paroisse pendant les six derniers mois par des vengeances horribles ».

1712 : Le dixième jour du mois de janvier a été inhumé dans le cimetière de ce lieu par moy soussigné curé le corps de Michelle pont veuve de feu Jacques moutier décédée chez la veuve de Pierre Pont en premières noces et retenue enfermée pour avoir perdu la raison sans aucuns sacremens en étant incapable et portée par la charité de Fontaine la Guion à la requeste de la veuve Pont sa belle soeur et de Pierre Goupillion comme tuteur d’elle et de ses enfants.

1719 (août-décembre) : Procès criminel contre Claude BILLION, pur injures et menaces envers Nicolas-Charles GALLET, curé de Saint Aubin des Bois.

1720 : Plainte par Nicolas-Charles GALLET, curé de Saint Aubin des Bois, contre Claude BILLION, qui a tenté de l’assassiner (Quelle histoire!)

1723 (janvier-février) : Information au sujet de l’incendie de la maison du garde chasse de Saint Aubin des Bois.

1719-1733 : Jean Geslain, tabellion du Chapitre de Chartres. Nomination d’un homme vivant et mourant pour la fabrique de Saint-Aubin-des-Bois. Refus par les gagers de Saint-Aubin-des-Bois d’accepter le legs fait à la fabrique d’une maison à Chazay par Jean Fouré, ledit legs étant onéreux à cause du grand nombre de fondations demandées par le testateur.

Un fait divers d’après guerre : »Le trente et un décembre mil neuf cent quarante six, dix neuf heures trente minutes, nous avons constaté le décès d’un individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie et dont la mort paraît remonter à un mois environ. Le signalement du cadavre est le suivant : taille 1,75 m, cheveux châtain foncé, front fuyant, yeux bleus, âgé de quarante ans environ, vêtu d’une veste allemande en drap, d’un pantalon teint vert foncé, d’une chemise kaki, chaussettes bleues à rayures rouges et chaussures américaines. Le corps a été trouvé sur le territoire de notre commune dans un fourré d’épines, au pied d’un chêne à cinquante mètres du chemin d’intérêt commun allant du hameau de Chazay à celui de Genainvilliers. Dressé le trente et un décembre mil neuf cent quarante six, vingt et une heures, sur la déclaration de Jules Paul Armand BUISSON, soixante treize ans, garde champêtre, domicilié en cette commune qui, lecture faite, a signé avec Nous, Pierre Etienne GAUTHIER, maire de Saint Aubin des Bois ».

Le journal de Chartres du jeudi 23 août 1855, rubrique Saint Aubin des Bois : « Dans le nuit du 17 au 18 courant, des voleurs ont pénétré dans l’église de cette commune en faisant sauter, à l’aide d’une tarière et d’un ciseau, un morceau de la porte d’entrée, ce qui leur a permis de passer le bras par cette ouverture et de pousser le verrou. Ils ont fracturé le banc d’oeuvre et le tronc de la Sainte Vierge, et se sont emparés d’une somme évaluée à environ 25 F. On n’a pu remarquer aucun indice qui pût mettre sur les traces des malfaiteurs ».

Premier acte sur les registres d’état civil de la commune : « L’an 1668, 1er avril jour de Pasques, cejourd’hui premier jour d’apvril de l’année 1668 jour de Pasques a esté baptisée par moy soussigné curé de la parroisse de St Aubin des bois marie, fille de blaise bourge vigneron assistant et de marie buisson. Le parrain a esté marin roquillet laboureur demeurant à Chazay, parroisse dudit Saint Aubin, et la marraine jehanne bourge fille de symphorien bourge et de deffunte claudine gohon demeurant au village de Saint Aubin. Les parrain et marraine et le père de l’enfant ont déclaré ne savoir signer ».

Période post révolutionnaire : « Cejourd’huy vingt six ventôse l’an trois de l’ère républicaine, moy, georges eloy vallery montéage, en vertu d’un arrêté de l’administration du district de chartres en date du cinq de ce mois, confirmé par le représentant du peuple honoré fleury, en mission dans le sus-dit district, à l’effet d’assurer l’approvisionnement de paris, me suis transporté en la commune de aubin les bois où j’ai requis les citoyens maire et officiers municipaux en la présence du citoyen agent national de la dite commune : 1) de faire battre à force les grains préachetés pour paris. 2) d’enjoindre sous sa responsabilité personnelle à tous les cultivateurs de la sus-dite commune de faire parvenir sous deux jours tous les bleds battus dont ils sont redevables. 3) d’arrêter et saisir tous commissaires quelconques qui se transporteroient dans la dite commune pour y acheter des grains ou farines et qui ne seroient pas munis d’un permis revêtu de la signature et du cachet du sus-dit représentant dont ils sont redevables. 4) d’inviter leurs citoyens à dénoncer ceux des cultivateurs de leur commune qui, au mépris de l’arrêté du sus-dit représentant, en date du dix neuf de ce mois, enlèveroient ou feroient enlever les grains ou farines hors des limites de ce district sans y être légalement autorisés, ce que j’ai signé avec le citoyen agent national, les jours et ans sus-dits après lecture faite ». Signé montéage commissaire, Landras agent

Jacques Loison-Desbordes, curé de Saint Aubin des Bois :  » Aujourd’hui douze messidor an 3ème de la République française est comparu le citoyen jacques loison, lequel a déclaré qu’il se propose d’exercer le ministère du culte catholique apostolique et romain, dans l’étendue de cette commune, et a requis qu’il lui soit décerné acte de sa soumission aux loix de la République, de laquelle déclaration il lui a été décerné acte, conformément à la loi du onze prairial de l’an trois. Fait en la maison commune de saint aubin des bois ».

Vol de corde de puits :  » aujourd’hui deux prairial an onze de la République française devant moy françois rivet maire de la commune de saint aubin des bois est comparu pierre prévoteau, vigneron à chazay commune du dit saint aubin qui a déclaré que le vingt quatre ou vingt cinq floréal an onze quelques mal intentionnés ont vollé la corde du puits dudit chazay. Et quelques informations qu’on ait faites on n’a pas découvert les auteurs du vol, cette corde était presque neuve, il n’y avait qu’environ quatre ans qu’elle était audit puits ayant environ soixante douze pieds de long sur quatre pouces de tour et de tout dire dudit prévoteau j’en ai fait et dressé le présent procès verbal qu’il a signé avec moy » Rivet, maire. (22 mai 1803).

Saint Aubin des Bois après la révolution de 1789 : « L’an second de la République une et indivisible, le 11 prairial (30 mai 1794),s’est présentée en la maison commune de Rivière les bois, ci-devant St aubin, la citoyenne veuve Jean L. domiciliée en cette commune qui a fait la déclaration qu’elle n’a point de viande chez elle pour sa subsistance et de sa famille, ni aucun légume, et nous ayant déclaré qu’elle a un petit porc chez elle qui père environ 90 kilos et qu’elle allait le tuer et le saler suivant qu’il est d’usage de faire pour ce genre de subsistance et lui a été délivré copie de la déclaration ». A Rivière les bois les jours et ans, signé Rivet.

Le destin d’un habitant de Saint Aubin des Bois dévoilé lors de son mariage :

Le dix Frimaire an sept de la République française, devant moi, François T. président de l’administration municipale chargé par la loi du 13 Fructidor an six de dresser les actes destinés à constater les mariages des citoyens, sont comparus en la salle de la dite administration et ensuite au temple, lieu destiné à la réunion des citoyens, d’une part Jacques V., 36 ans, journalier, demeurant en la commune de Saint Aubin depuis le vingt cinq Germinal an cinq, commune où il a déclaré se retirer en exécution de l’ordonnance de sa mise en liberté en date du vingt quatre Germinal an cinq, rendue par le directeur du jury de l’arrondissement de Chartres, attendu qu’il paraissait avoir fait le temps pour lequel il avait été condamné aux galères et d’autre part Marie-Catherine D., 34 ans, domestique en la commune du dit Saint Aubin.

Les témoins du côté de l’époux, Jean V., vigneron en la commune de Saint Aubin et Nicolas R, greffier de la justice de paix du canton de Bailleau les Bois, et du côté de l’épouse Jean Vincent L., cabaretier et Denis H., commis écrivain…

Une tuerie d’animaux à Chazay! Séance du Conseil municipal du 22 mai 1881 « Mr le Président invite le Conseil à délibérer sur les observations présentées au cours de l’enquête publique relative à la conservation de la tuerie d’animaux établie dans le domicile du sieur N., brocanteur, à Chazay. Le Conseil, considérant qu’il ne s’est élevé aucune réclamation sur l’enquête dont il s’agit est d’avis que le dit sieur N. soit autorisé à conserver la tuerie d’animaux établie dans son domicile. »

Flashé devant le « cimetière »!

Il arrive parfois que, perdu dans vos pensées, sur une route où vous êtes tout seul, vous laissiez filer involontairement la vitesse de votre voiture plus que de coutume. Voici ce qui est arrivé à un conducteur saint aubinois, le jour de la saint Aubin en plus!, ce 1er mars 2021 dernier.

Sortant du bas de la rue du Nord et prenant la direction de Chartres, ce concitoyen s’est fait flasher par les motards de la police nationale un peu plus loin que le lagunage, alors qu’il sait très bien que le lagunage offre une situation rêvée pour les contrôles de vitesses ! Rattrapé un peu plus loin par un des deux motards arrivé en trombe à sa hauteur, il se doute qu’il sera certainement bon pour une amende.

Nous passerons sur d’autres péripéties, avant d’arriver au moment du contrôle des papiers. Ce concitoyen demande au motard où il s’est fait prendre en excès de vitesse : réponse, devant le cimetière ! Etonnement du contrôlé ! En effet, il n’y a pas de cimetière sur cette portion de route! Devant le cimetière? Si, si, devant le cimetière! Le motard ne veut pas en démordre!

« Je sais quand même bien qu’il n’y a pas de cimetière par ici ou alors ça fait 40 ans que je l’ai raté! Après réflexion, il y a bien une croix après le lagunage qu’on appelle un calvaire, mais pas un cimetière! Eh bien c’était ça, pour ce motard de la gendarmerie nationale, la croix du calvaire ne peut être que la représentation d’un cimetière!!! Sourire rentré du flashé » mais cette anecdote rapportée a quand même coûté 90 euros au conducteur!

Mais que fait-il là près des voies ? (Echo républicain du vendredi 23 avril 2021)

Pendant le week end des 10 et 11 février 2024, les petits bonshommes de bois situés à l’entrée du village en venant de Chartres ont été massacrés par quelques irresponsables, pour ne pas dire plus. Ces bonshommes avaient été fabriqués par les employés communaux pour égayer l’entrée du village, avec des jardinières dans les mains. En plus elles étaient scellées dans une grosse pierre qui a dû bien gêner les voleurs et de fait ils ont démembré ces bonshommes ne pouvant les enlever complètement! Quelle époque !!!