Nos bâtiments scolaires anciens et actuels

Une idée de l’évolution des différents bâtiments de notre école à Saint Aubin des Bois, évolution rendue nécessaire face à la poussée démographique de notre commune et celle de Fontaine la Guyon regroupées en Syndicat Intercommunal de Regroupement Pédagogique (SIRP).

1- ECOLE DE SAINT AUBIN DES BOIS

Les recherches dans les archives communales nous ont permis de remonter jusqu’en 1844. A cette époque, l’école était mixte et la classe avait lieu dans une pièce attenante à la mairie. De plus, était établie une liste des enfants indigents admis gratuitement à l’instruction primaire.

Le 5 janvier 1845 : décision de la construction d’une classe et agrandissement de la maison d’école. Adjudication le dimanche 19 janvier suivant.

Le 16 février 1845, loyer d’une chambre pour faire la classe pendant 6 mois, avec le sieur Jacques HERVÉ, cultivateur à Saint Aubin des Bois.

En 1851, l’école communale est dirigée par Louis ALLEAUME. Chaque année, à l’époque fixée par le Recteur, le Maire dresse de concert avec les ministres des différents cultes la liste des enfants qui doivent être admis gratuitement dans les écoles publiques. La population de la commune se monte à 532 habitants.

Le 9 octobre 1851, le conseil municipal s’est réuni dans le but de choisir un instituteur communal, vu la liste dressée par le Recteur de l’Académie d’Eure et Loir. C’est Louis Théodore DOUVENOT qui sera choisi. Il restera en poste jusqu’en 1855 où arrivera Edouard Joseph MOULINET.

Année 1866 : Première relance pour la construction d’une nouvelle école. Réponse du Conseil : la commune possède une école publique mixte, elle pourvoit au traitement de son instituteur, et elle ne peut pas entretenir deux écoles distinctes, les enfants des deux sexes pouvant fréquenter l’école n’étant que de 36 à 40. Le Conseil fait remarquer aussi que les enfants de Grognault fréquentent les écoles publiques de Fontaine la Guyon pour la raison bien simple qu’ils ne se trouvent qu’à 1 km de cette dernière tandis qu’ils sont à 4 kms au moins de distance de Saint Aubin. La population de la commune est de 509 habitants dont 230 pour le bourg, 199 pour Chazay, 61 pour Grognault et 19 autres lieux-dits.

Le 2 mars 1875 : lettre du Préfet « La salle de classe n’a que 3,20 m de hauteur et une surface de 42 m2; elle se trouve sur la place qui est l’unique cour de récréation des garçons, tandis qu’une petite cour sert de préau pour les filles et possède seule les lieux d’aisance contigüs. Enfin le logement de l’instituteur est incomplet et le jardin beaucoup trop petit. La commune serait à même d’acquérir un terrain contigü qui permettrait d’installer convenablement les services scolaires comme les services municipaux, et il invite le Conseil municipal à délibérer sur son contenu ».

Le Conseil municipal demande que la commune soit autorisée à n’apporter aucune modification à sa maison d’école attendu qu’il la trouve suffisante (Mauzaize, Maire).

Le 23 juin 1875, nouveau courrier du Préfet demandant que le Conseil municipal se prononce pour l’agrandissement de la maison d’école ou pour l’établissement d’une école de filles.

« Par délibération en date du 7 mars dernier, le Conseil municipal de votre commune, se refusant à acquérir un terrain contugü à la maison d’école, a demandé qu’aucune modification ne soit apportée à l’installation actuelle attendu qu’il la trouvait suffisante. Appelé à examiner de nouveau la situation, M. l’Inspecteur d’Académie repousse cette allégation comme inexacte et il affirme une seconde fois la nécessité d’un agrandissement. Le local ne convient en effet aucunement pour une école mixte car indépendamment de l’insuffisance de la classe, il n’y existe pas de cour pour les garçons et c’est dans la cour des filles que se trouvent les lieux d’aisances des deux sexes, mal disposés, à peine séparés et en mauvais état. La commune n’aurait qu’un moyen d’éviter la mesure aujourd’hui réclamée, ce serait d’établir une école de filles ainsi que la loi du 10 avril 1867 lui en impose l’obligation et elle ne saurait obtenir d’être dispensée plus longtemps de cette obligation qu’autant qu’elle fournira un emplacement convenable. Je tiens essentiellement, Monsieur le Maire, à ce que la commune adopte l’une ou l’autre de ces deux solutions, et en cas de refus, je me verrais obligé de prendre des mesures sévères, mais je crois pouvoir compter sur le zèle éclairé du Conseil municipal pour les intérêts bien entendus de la commune et pour les intérêts de l’enseignement. Je vous prie, Monsieur le Maire, de vouloir bien convoquer cette assemblée en session extraordinaire pour délibérer de nouveau sur cette importante question ». Signé le Préfet d’Eure et Loir, Marie Pierre Adrien Le Tendre de Tourville.

La réponse est ajournée jusqu’au 9 juillet 1876 : Vu l’état actuel dans lequel se trouve le local destiné à l’instruction primaire, vu la population de la commune, considérant que la classe et la partie du local servant à l’habitation personnelle de l’instituteur sont convenables et suffisants, que le jardin est assez grand, considérant qu’environ cent habitants n’envoient pas leurs enfants à l’école de Saint Aubin à cause de leur éloignement du chef lieu de la commune et de la proximité des communes voisines, et que par suite la population qui envoie ses enfants à l’école de Saint Aubin se trouve réduite à quatre cents habitants, est d’avis qu’il ne soit apporté aucune modification au local actuel et que la commune soit dispensée d’établir une école de filles. Population de la commune 492 habitants dont 202 sur le bourg, 211 à Chazay, 58 à Grognault et 21 autres lieux-dits.

La solution choisie sera la construction d’une école de filles à Chazay dont les plans et devis dressés par Mr LELOUP, architecte, seront approuvés en séance le 7 mai 1882. On y adjoindra une mare contigüe.

Dès 1878, le gouvernement de la Troisième République avait fait décider par le Parlement que, désormais, des subventions seraient accordées aux communes qui feraient construire de écoles.

La loi de 1881 décida qu’il ne serait plus perçu de rétribution dans les écoles primaires publiques; l’enseignement primaire devenait gratuit : désormais était effacée à l’école toute distinction entre enfants des familles aisées et enfants des familles pauvres.

La loi de 1882 rendit l’enseignement primaire obligatoire pour tous les enfants de 6 à 13 ans. Mais pour pouvoir obliger tous les parents à envoyer leurs enfants en classe, il fallait non seulement que l’enseignement primaire soit gratuit mais aussi que l’école respecte la liberté de conscience. La loi de 1882 supprima l’enseignement religieux dans les écoles primaires publiques et décida que les écoles vaqueraient un jour par semaine, le jeudi, pour permettre aux enfants des familles qui le désiraient de recevoir un enseignement religieux en dehors des heures de classe.

En 1886, une autre loi décida que l’enseignement dans les écoles publiques serait confié exclusivement à un instituteur ou à une institutrice laïques.

Année 1903 : construction de l’école des garçons (classe située au fond de la cour de récréation), du préau couvert, de l’agrandissement de l’habitation de l’instituteur et de la mairie.

Le 8 janvier 1969 : la fermeture de l’école de Saint Aubin des Bois avait été envisagée en raison d’un sous-effectif entraînant donc une sous-occupation des locaux. Il avait donc été suggéré d’envoyer les enfants de la commune à l’école d’Amilly. Cette solution a été refusée à l’unanimité par les membres du conseil municipal de l’époque (Mr Edouard MARTIN, Maire du 20/03/1959 au 26/03/1971).

Année 1977 : création du regroupement pédagogique entre Fontaine la Guyon et Saint Aubin des Bois afin de permettre aux enfants de ces deux communes de bénéficier de meilleures structures scolaires.

Septembre 1983 : inauguration des nouveaux bâtiments scolaires à savoir la construction d’une nouvelle classe, d’une cantine, de sanitaires, et rénovation de l’ancienne classe créée en 1903, avec l’aménagement de l’ancien préau.

Année 1985 : construction d’une nouvelle classe et agrandissement du restaurant scolaire, les deux en pignons symétriques sur l’arrière du bâtiment déjà existant.

Année 1988 : construction d’une nouvelle classe et de sanitaires.

Années 2002-2003 : construction de 3 classes, d’un préau couvert, de sanitaires et aménagement d’une cour. Une ancienne classe est aménagée en salle informatique.

Au total le groupe scolaire de Saint Aubin des Bois se compose de 6 classes, une salle informatique, deux préaux couverts et d’une grande salle de restauration équipée d’une cuisine.

Florence BARRÉ – Michel GUESNET

2-ECOLE DE CHAZAY

En date du 2 mars 1875, le Préfet d’Eure et Loir demande l’agrandissement de l’école mixte de Saint Aubin des Bois. Ce n’est qu’après de multiples échanges entre le conseil municipal et la préfecture qu’aboutira la décision de réaliser cette extension à Chazay en créant une école de filles le 29 avril 1881 (séance extraordinaire du conseil municipal).

Au cours de cette séance, sous la présidence de M. LEROY faisant fonction de Maire, le Conseil municipal a été amené à délibérer suite aux courriers du Préfet en date du 12 mars et 13 avril 1881. Le premier courrier peut se résumer ainsi : »En raison de l’exigüité du logement de l’instituteur, il serait préférable d’affecter la maison d’école actuelle à l’école de filles et de construire une maison d’école de garçons avec mairie. Cette combinaison donnerait en effet une satisfaction plus complète aux besoins. La commune recevra un secours proportionné aux sacrifices qu’elle s’imposera ».

Le deuxième courrier « répondant à une pétition ayant pour but d’obtenir que la nouvelle école de filles fut établie au hameau de Chazay, fait savoir qu’il serait préférable de placer l’école de filles au chef lieu de la commune, en choisissant un emplacement du côté du hameau de Chazay. Et recommande également d’affecter à l’école de filles le local actuel de l’école mixte et de construire sur un autre emplacement une maison d’école de garçons avec mairie ».

« Pour se conformer aux conclusions de ces lettres, Monsieur le Président invite le Conseil à se prononcer : 1- Sur le choix de l’emplacement à adopter pour l’établissement d’une nouvelle école et 2- sur le point à savoir si le nouveau local sera destiné à l’école de filles ou bien si l’on y installera l’école de garçons avec les services municipaux ».

« Le vote a bulletin secret a donné les résultats suivants : sur le 1er point Chazay (4 voix), Saint Aubin (2 voix), entre Chazay et Saint Aubin (1 voix). Sur le 2ème point : école de filles (6 voix), école de garçons (1 voix). En conséquence le nouveau local sera établi à Chazay et l’on y installera l’école de filles ».

« Le dit Conseil invite ensuite M. le Président à se concerter avec M. Albert Mauzaize, cultivateur à Chazay, propriétaire d’un terrain très convenable sous tous rapports pour l’emplacement de la maison d’école à construire, d’une contenance de 45 a 6 ca, afin de pouvoir commencer le plus tôt possible l’étude du projet dont il s’agit ». Le terrain sera acheté le 26 février 1882.

Session ordinaire du Conseil municipal de mai 1882 : Considérant que les plans et devis présentés ont été sérieusement étudiés et paraissent convenablement établis, soit dans l’ensemble, soit dans les détails, que conformément aux recommandations ministérielles l’architecte s’est attaché à déterminer, avec la plus grande exactitude possible le montant de la dépense prévue pour le chiffre total de 28 529,31 F soit 26 600,86 F pour la maison d’école, sans le prix d’acquisition du terrain (1 270 F), et 1928,45 F pour la mare, au détail estimatif (y compris les frais d’acquisition du mobilier scolaire). Approuve dans toutes leurs dispositions sous réserve de la décision de M. le Ministre auquel ils seront remis, les plans et devis dressés par M. LELOUP, architecte, pour la construction d(une maison d’école spéciale aux filles et d’une mare communale y attenant dans la commune de Saint Aubin des Bois, hameau de Chazay.

Le 1er octobre 1884 : début de la classe, c’est alors une école spéciale de filles; elle le restera pendant 39 ans. Mlle MÉRIEUX Eugénie est la première institutrice.

Octobre 1923 : les deux écoles spéciales de la commune ont été fusionnées en une école mixte qui est restée au hameau de Chazay sur la demande de l’institutrice, Mme CHAPRON.

Le 1er octobre 1925 : arrêt du fonctionnement, l’école mixte étant transférée à Saint Aubin.

Du 1er mai 1926 au 1er novembre 1929 : l’école est louée à des particuliers.

Réouverture de l’école à la rentrée de Pâques 1930, devant l’effectif important d’enfants (53) : elle redevient alors école mixte.

Novembre 1931 : elle revient à sa destination première qui est d’être une école spéciale de filles.

Séance du Conseil municipal du 20 juin 1950 : « Considérant que l’école de garçons de Saint Aubin compte 18 élèves et celle de filles de Chazay 16 élèves, que l’examen des registres des naissances permet de prévoir qu’au cours des années 1951, 1952, 1953, 1954, il y aura 31 rentrées savoir 8 garçons et 23 filles, considérant que cette situation est préjudiciable à la bonne marche des études, le Conseil, sur la proposition de M. le Maire, demande à l’unanimité la gémination des 2 classes, ce qui équilibreraient les effectifs. D’autre part cette mesure simplifierait la tâche des institutrices et les enfants ne pourraient qu’en bénéficier ». C’est ainsi que les deux écoles redeviendront mixtes.

Le 13 décembre 1954 : ouverture d’une cantine provisoirement dans les vestiaire de l’école, cantine qui ne fonctionnera que du 1er octobre à Pâques, pendant les mois d’hiver..

Du 13/12/1954 au 02/04/1955 : 15 enfants mangent à la cantine

9 février 1955 : équipement de la cantine.

23 septembre 1958 : la cantine continuera de fonctionner du 1er octobre à Pâques, malgré une pétition demandant à ce qu’elle fonctionne toute l’année.

Le 20 septembre 1965 : arrêt définitif du fonctionnement de l’école et location des locaux à l’ancienne institutrice Mme LE BELLER.

Le 27 octobre 1980 : devis pour la remise en état de l’école.

Le 20 septembre 1982 : mise en vente de l’école.

Année 1983 : aucune offre n’ayant été reçue, la mise en vente est retirée. Le nouveau conseil pense pouvoir l’utiliser pour les jeunes et les moins jeunes en donnant la possibilité aux personnes de bonne volonté de créer des association sportives ou éducatives, espérant ainsi favoriser les rencontres et les amitiés. C’est ainsi que l’école de Chazay accueillera le club de l’Amitié, la section tennis de table pour laquelle le béton a été fait dans la salle de classe, et en dernier la bibliothèque communale qui allait bientôt devoir trouver un nouvel emplacement.

Année 1991 : mise en vente une nouvelle fois de l’école qui cette fois-ci trouvera acquéreur.

Florence BARRÉ – Michel GUESNET

Nos soldats oubliés

1Pierre BALAY, âgé de vingt deux ans, baptisé le 8 janvier 1773 à Saint Aubin des Bois, caporal au huitième bataillon de Soissons, est décédé au service de la République, à l’hôpital militaire d’Ostende, des suites d’une fièvre putride le 7 janvier 1795.

« Aujourd’huy neuvième jour du mois de Ventôse l’an trois de la République française, à dix heures du matin par devant moy Mary Maillard membre du Conseil général de la commune de Saint aubin des bois, Département d’Eure et Loir, élu pour recevoir les actes destinés à constater les naissances, les mariages et le décès des citoyens, sont comparus en la maison commune Jacques Balay, journalier, âgé de cinquante trois ans, domicilié dans la dite municipalité de Saint aubin des bois et Toussaint Berceau, journalier, âgé de trente sept ans, demeurant également dans la dite municipalité, le premier, père, le second ami de feu Pierre Balay, caporal au huitième bataillon de Soissons, âgé de vingt deux ans, fils de Jacques Balay et de Françoise Peltier son épouse, domiciliés dans la dite commune de Saint aubin des bois, lesquels Jacques Balay et Toussaint Berceau m’ont apporté un extrait du registre mortuaire de l’hôpital militaire d’Ostende qui constate que le susdit Pierre Balay est mort au service de la République à l’hôpital militaire d’Ostende le dix huit du mois de Nivôse de l’an trois de la République, à neuf heures du soir à la suite d’une fièvre putride, lequel extrait signé du Commandant de la guerre Moutier, du chirurgien en chef Loquart, du directeur du dit hôpital, Lecourte, tous avec paraphe, en conséquence du dit extrait mortuaire j’ai dressé le présent acte que Toussaint Berceau a signé avec moi, le susdit Jacques Balay ayant déclaré ne le savoir, de ce requis suivant l’ordonnance. Fait en la Maison commune de Saint aubin des bois les jour, mois et an ci-dessus ». Signé Toussaint Berceau et Mary Maillard officier public.

(Relevé par G. LEGASTELOIS-ROULLEAU).

(Source : registre d’état civil de la commune de Saint Aubin des Bois, et archives départementales d’Eure et Loir, cote 51/167).

« Pierre Ballai a été baptisé le 8 janvier 1773 par le curé Bordier, curé de Saint Aubin des Bois, né du légitime mariage de Jacques Ballai, homme de peine, et de Françoise Peltier. Son parrain a été Pierre Aman Torcheux, laboureur, la marraine a été Marie Jeanne Pipereau, qui ont tous deux signé ». (Archives départementales, 273/320).

Ostende est une ville belge située en région flamande sur la côte de la mer du Nord.

2-Michel BEAUPERE décédé à Benavente en Espagne le 20 juin 1810

Les membres du conseil d’administration eventuel du 34ème régiment d’infanterie de ligne certifient que le nommé Beaupère Michel fils de Mathurin et Marie Marguerite Lerot, né le 23 mai 1790 à Saint Aubin, canton de Chartres, département d’Eure et loir, fusilier à la 1ère compagnie du 4ème bataillon dudit régiment est mort à l’hôpital de Benavente en Espagne le 20 juin 1810. A Givet le premier octobre 1811.

Vu par nous général de brigade commandant la place de Givet.

(Le père était natif d’Ollé, décédé en 1828 à Saint Aubin des Bois à 67 ans, la mère était native de Dangers, décédée en 1821 à Saint Aubin des Bois à 71 ans).

(Benavente est une commune espagnole de la province de Zamora dans la communauté autonome de Castille et Léon, située au nord ouest. Givet est une commune française située dans le département des Ardennes sur la Meuse, juste avant la Belgique)

3-Louis Antoine BERCEAU décédé à Oviedo (Espagne) le 6 janvier 1811 à 22 ans par suite de fièvre.

« Du douze avril mil huit cent seize, nous, maire et officier de l’état civil soussigné avons reçu de Monsieur le Préfet du département d’Eure et Loir l’acte de décès ci-après dont nous avons fait la transcription sur nos registres ainsi qu’il suit :

n° 10 du registre des décès de l’hôpital militaire de Oviedo a été extrait ce qui suit : le sieur Berceau Louis Antoine, fusilier au cent vingtième régiment d’infanterie de ligne, troisième bataillon, deuxième compagnie (âgé de vingt deux ans), natif de Saint Aubin des Bois, canton de Chartres, département d’Eure et Loir, est entré au dit hôpital le quatorze décembre mil huit cent dix et y est décédé le six janvier mil huit cent onze des suites de fièvre.

Je soussigné économe du dit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès du dit hôpital. Fait à Oviedo le six du mois de janvier mil huit cent onze ». (Source archives départementales 28, Saint Aubin des Bois, 1909-1826, 151/368)

4- Jean Pierre LEPAGNOL, sergent, décédé des suites de ses blessures à l’hôpital militaire d’Elbing le 21 juillet 1807, soldat de la Grande Armée.

Transcription du 5 novembre 1812 : « Nous, maire et officier de l’état civil soussigné avons reçu de Monsieur Lauditeur au conseil d’état sous préfet de l’arrondissement de Chartres l’acte de décès ci-après dont nous avons fait la transcription sur nos registres ainsi qu’il suit.

N° 11, extrait mortuaire hôpital militaire d’elbing. Je soussigné Directeur de l’hôpital certifie à tous qu’il appartiendra que le nommé Jean Pierre Lepagnol, sergent au 15 régiment de ligne, 1er bataillon, 1ère compagnie, âgé de 28 ans, natif de Saint Aubin, département d’Eure et Loir, fils de Jean Pierre Lepagnol et Marie Catherine André, entré au dit hôpital le neuf du mois de juillet 1807 et y est décédé ce jourd’hui vingt et un du mois de juillet 1807, en foi de quoi j’ai signé le présent à Elbing le 21 juillet 1807. Signé Bernard

Je soussigné chirurgien en chef de l’hôpital militaire d’elbing certifie à tous qu’il appartiendra que le nommé Jean Pierre Lepagnol sergent susqualifié est mort audit hôpital à la suite de ses blessures. A elbing le vingt et un juillet 1807. Signé Thomas.

Moi commissaire de guerre chargé de la police des hôpitaux de la place certifie que les signatures des messieurs Bernard et Thomas sont véritables et que foi doit y être ajouté, à elbing le vingt et un juillet 1807.

(Elbing était une ville du nord de la Pologne, de nos jours Elblag)

5-Louis Claude AUBERT décédé le 28 décembre 1813 à l’hôpital de Glogau (Pologne) par suite de fièvre.

Du douzième jour du mois d’aoust mil huit cent dix neuf Nous maire et officier de l’état civil soussigné avons reçu du ministère de la guerre l’acte de décès ci-après dont nous avons fait la transcription sur nos registres ainsi qu’il suit. D’après l’ordre du ministre, Le secrétaire général du ministre de la guerre certifie qu’il résulte des registres matricules déposés au bureau des lois et archives section de l’état civil et militaire « que le sieur Aubert est inscrit sur celui du 136ème régiment de ligne, folio 55 n° 330 ainsi qu’il suit Aubert Louis Claude fils de Aubert Claude et de Marie Rose Houvet né le onze novembre mil sept cent soixante dix neuf à Saint Aubin, département d’Eure et Loir, entré au service le cinq de janvier mil huit cent treize Mort à l’hôpital de Glogan n° 4 par suite de fièvre le vingt huit décembre dix huit cent treize. En foi de quoi il a déclaré le présent certificat pour servir et valoir de raison. A paris le trois de juillet mil huit cent dix neuf. »

Autrefois Glogau, cette forteresse prussienne, eut son rôle à tenir lors des guerres napoléoniennes.Site de franchissement de l’Oder, occupée par les Français de 1806 à 1814, elle fut assiégée à deux reprises. Le siège de Glogau se déroula du 1er septembre 1813 au 10 avril 1814, pendant les guerres de la sixième coalition. La garnison française forte de 5 000 hommes et commandée par le général Laplane est assiégée et finit par capituler, face à un corps de siège prusso-russe d’environ 21 000 hommes, avec les honneurs de la guerre. Les français marchèrent vers la France après avoir promis de ne plus porter les armes contre les alliés pendant un an.

Un homme natif de Saint Aubin des Bois, ROUTIER Pierre Julien, est décédé le 14 décembre 1875 à l’hôpital militaire de Guelma (Armée d’Afrique). Guelma est situé en Algérie. Il était forgeron.

L’an mil huit cent soixante quinze, le vingt et un décembre, à midi, nous, Marie Alexandre Albert Mauzaize, Maire et officier de l’état civil de la commune de Saint Aubin des Bois, canton Nord et arrondissement de Chartres, département d’Eure et Loir, avons reçu de . Ed.L.P. Sopler, sous-intendant militaire de Guelma (Afrique) une expédition de l’acte de décès de Pierre Julien ROUTIER, journalier, né en cette commune, décédé à l’hôpital militaire de Guelma le quatorze du courant; en conséquence et en conformité de l’art. 80 du code civil, nous avons procédé de suite à la transcription du contenu de la dite expédition dont suit la teneur :

Pierre Julien ROUTIER est né le 13 juin 1826, fils de Pierre Laurent Routier, 29 ans, vigneron, demeurant à Saint Aubin des Bois et natif dudit Saint Aubin des Bois, et de Marie Barbe André aussi native de cette commune; déclaration faite en présence de Pierre André Landras, vigneron, demeurant à Saint Aubin des Bois, 34 ans, cousin de l’enfant, et Jacques Pelletier, vigneron, aussi demeurant audit Saint Aubin des Bois, 41 ans.

En parcourant les registres de délibérations de la commune nous avons retrouvé d’autres soldats qui sont passés à travers les campagnes dans l’armée mieux que les précédents qui sont décédés, mais souvent avec des parcours personnels difficiles.

Anciens militaires de la République et de l’Empire qui sont dans l’indigence et qui n’ont obtenu aucun secours :

POULLARD René, 66 ans, journalier à Chazay, né à Saint Germain le Gaillard le 24 février 1791, a servi dans le 122ème régiment d’infanterie de ligne du 1er janvier 1809 au 21 novembre 1811. Il avait été incorporé à 17 ans. Campagnes : 1808 campagne de Prusse, 1812 campagne d’Espagne, 22 juillet 1813 blessé et fait prisonnier à Salamanque, il a eu l’épaule droite traversée par une balle. 1815 blessé et fait prisonnier à Waterloo, il a eu la cuisse droite traversée par une balle. Observations : cet homme n’a jamais obtenu de secours malgré ses infirmités qui l’empêchent de travailler. (L’ adjoint faisant fonction de maire, HUBERT le 15 août 1857).

« René POULLARD, fils d’Innocent POULLARD, maçon baugeur, et de Marie Françoise BALLAY a été baptisé à Saint Germain le Gaillard par le curé de la paroisse, DEBEAUSSE ».

Anciens militaires de la République et de l’Empire qui ont servi de 1792 à 1815 et qui ont droit à la médaille instituée par décret impérial du 12 août 1857 :

1ère liste : AVISSE Louis, 72 ans, service de 1806 à 1809, FAUVE Pierre, 69 ans, service de1808 à 1815, POULLARD René, 66 ans, service de 1808 à 1815, BUISSON Jean Pierre, 65 ans, service de 1812 à 1821, TARDIVEAU François, 54 ans, service de 1813 à 1815 (aveugle).

2ème liste : MAUGUIN Antoine, soldat dans la 51ème brigade d’infanterie de ligne, 6ème compagnie, 3ème bataillon. Annotation « MAUGUIN Antoine était décédé quand la médaille est parvenue » ( L’adjoint faisant fonction de maire, HUBERT le 31 avril 1857).

Liste alphabétique des anciens militaires de la République et de l’Empire existant dans la commune de Saint Aubin des Bois au 1er août 1860 et qui n’ont point encore obtenu de secours viagers.

BELLIER Louis Pierre (ou Pierre Louis) à Saint Aubin des Bois, né à Versailles le 28 avril 1789, parti au mois d’avril 1808, rentré le 10 avril 1814, a servi dans le 15ème régiment de ligne, a été blessé aux reins à Porto (Portugal). Matricule 6358, taille 1,65 m, arrivé au corps le 27 avril 1808, conscrit de l’an 1809. Caporal le 1er août 1812.

« Pierre Louis (Louis Pierre) BELLIER s’est marié le 22 janvier 1817 à Amilly : le marié est charretier de labour, demeurant à Amilly, la mariée Marie Augustine CAILLAUX, née le 28 août 1787 à Amilly, demeurant à Amilly, fille de Jacques Hilaire CAILLAUX, charron à Amilly, et de Marie Magdeleine BONNET. Le 12 novembre 1820 naîtra Louis François. Malheureusement Marie Augustine décèdera le 14 septembre 1821 à Amilly à l’âge de 34 ans.

« Pierre Louis se remariera le 9 janvier 1822 à Amilly : le marié est cultivateur et charretier de labour, demeurant à Amilly, homme veuf de défunte Marie Augustine CAILLAUX, la mariée Marie Catherine MAHÉ, née le 11 Pluviôse an quatre (31 janvier 1796), domestique dans cette commune, fille de Pierre MAHÉ, berger, et de Marie Geneviève CAILLEAUX demeurant à Hardessey, commune d’Ollé ». Naîtront à Amilly Marie Catherine Elisabeth le 25 novembre 1822 et Henriette Joséphine Placide le 12 juillet 1825. Cette dernière se mariera à Saint Aubin des Bois le 17 novembre 1850 avec Stanislas MENAGER domicilié à Cintray, maçon; elle a 25 ans, elle habite Saint Aubin des Bois, et elle est cafetière.

« Pierre Louis BELLIER décèdera en son domicile à Saint Aubin des Bois le 15 avril 1865, âgé de 75 ans, receveur buraliste, né en la commune de Saint Symphorien de la ville de Versailles, le 29 avril 1789, du mariage de Pierre BELLIER et de Marie Marguerite GOBLET, décédés, veuf en premières noces de Marie Augustine CAILLEAUX, et en deuxième de Marie Catherine MAHÉ. Sur la déclaration faite, par devant le maire Pierre Hilaire BRÉAND, par Pierre Jacques André BELLIER, 47 ans, charron, domicilié à Bailleau le Pin, fils du défunt, et par Jean Julien BROUST, 62 ans, domicilié à Saint Aubin des Bois, propriétaire, ami et voisin du défunt ».

BUISSON Jean Pierre, vigneron à Saint Aubin des Bois, né à Saint Aubin des Bois le 1er juin 1792, parti en février 1812, rentré le 1er novembre 1822, a servi dans le 121ème de ligne, ce militaire a servi 10 ans, a été prisonnier en Angleterre. Matricule 1937, 27ème régiment d’infanterie de ligne du 1er juillet 1814 au 19 juillet 1815, taille 1,55 m, incorporé venant du 121ème régiment de ligne, profession journalier, entré au service au 121ème régiment de ligne le 12 mars 1812, fusilier.

« Jean Pierre BUISSON a été baptisé à Saint Aubin des Bois par le Curé de Cintray en l’absence de Mr le Curé de ce lieu, fils de Marin BUISSON, vigneron, et de Angélique VÉTILLARD. Parrain Jean Pierre DESMARES, marraine Marie Catherine BAUCHET. Signé BURON, Curé de Cintray. Le Curé de Saint Aubin des Bois à l’époque était LOISON – DESBORDES ».

« Jean Pierre BUISSON s’est marié à Saint Aubin des Bois le 24 mai 1830 : il a 37 ans, natif de Saint Aubin des Bois et y demeurant, journalier, fils de feu Marin BUISSON, et de feue Marie Angélique VÉTILLARD, veuf de Marie Renée BIZEAU. La mariée, Marie Louise MEULLE, a 36 ans, native de Saint Hilaire des Noyers, domestique à Chartres depuis environ trois mois et avant en la ville d’Illiers, fille de défunt Pierre MEULLE, décédé à Frétigny, et de Elisabeth SORTAIS, demeurant à Illiers depuis environ deux mois et avant en la commune de Marolles. Témoins : Pierre André Marie MAILLARD, propriétaire, Denis Mamert MIOT, journalier, Jean Jacques DUPARC, maçon et Pierre André LANDRAS, vigneron, tous les quatre de Saint Aubin des Bois. Seuls les témoins ont signé l’acte de mariage, avec le maire MINARD ».

« Jean Pierre BUISSON décèdera le 2 mars 1865 à Saint Aubin des Bois, âgé de 72 ans, vigneron, sur la déclaration faite en mairie par devant Pierre Hilaire BRÉAND, maire, par Pierre Alfred RICOURT, gendre du défunt et Léon François Marin JUBIN, ami du défunt ».

FAUVE Esprit Jean Pierre, berger à Chazay, né à Mittainvilliers le 12 janvier 1789, parti au mois d’octobre 1808, rentré au mois d’octobre 1815, a servi dans le 5ème de ligne, blessé à la jambe gauche à Fleurus, ne peut plus travailler. 5ème régiment d’infanterie de ligne du 9 mai 1807 au 23 avril 1811, matricule 7467, arrivé au corps le 21 novembre 1808, conscrit de l’an 1809, son domicile à l’époque était à Pontgouin.

« Esprit Jean Pierre FAUVE a été baptisé à Mittainvilliers, fils de Pierre FAUVE, journalier, et de Marguerite DAVARD. Parrain Esprit DAVARD, mineur, marraine Marie Catherine MERCIER, mineure ».

Il se mariera avec Marie Anne MICHON, née à Saint Aubin des Bois en 1793, les parents s’étant mariés à Barjouville en 1787.

« Le 10 avril 1793, an second de la république française, devant moi Mary MAILLARD, membre du conseil général de la commune de Saint Aubin des Bois, élu le 8 décembre dernier pour dresser les actes de naissances, mariages et décès des citoyens, est comparu François MICHON, vigneron, domicilié commune de Saint Aubin des Bois, lequel assisté de Antoine François MAUPERTUIS, vigneron, âgé de trente quatre ans, et de Marie Anne PRÉVAUX, âgée de trente quatre ans ou environ, tous deux de Saint Aubin des Bois, a déclaré à moi Mary MAILLARD que Marie Catherine CAILLE son épouse est accouchée dans sa maison située au « amot » de Chazay, d’un enfant femelle… »

Les enfants du mariage FAUVE/MICHON : Jacques FAUVE né en 1820, Marie Fançoise Elisabeth FAUVE née le 31 août 1822 à Saint Aubin des Bois (elle se mariera le 20 décembre 1849 au Boullay-Thierry avec François Mathurin CHANTARD, puis avec François CABARET le 19 décembre 1872 à Saint Arnoult des Bois à 50 ans) ».

FAUVE Esprit Jean Pierre décèdera à 77 ans le 12 janvier 1866 à Chazay, la déclaration ayant été faite devant le maire Pierre André Désiré MAUPERTUIS par Pierre Albert FAUVE, 48 ans, journalier, fils du défunt, et par Eugène Marie FAUVE, 22 ans, journalier, petit fils du défunt, tous deux domiciliés à Chazay, ledit défunt époux de Marie Anne MICHON, 72 ans, sans profession, domiciliée à Chazay ».

TARDIVEAU Jean François, sans profession à Chazay, né à Amilly le 15 février 1793, parti le 1er janvier 1814, rentré au mois de juillet 1815, a servi dans la garde impériale, 8ème régiment de tirailleurs. Est aveugle depuis 10 ans des suites d’une fracture à la tête gagnée à l’armée. (L’adjoint faisant fonction de maire, HUBERT, 1860)

« Jean François TARDIVEAU est né à Amilly le 15 février 1793, l’an deuxième de la république française, déclaration faite devant Jacques GARNIER, membre du conseil général de la commune d’Amilly, fils de Pierre Mathurin TARDIVEAU, journalier, et de Marie Véronique BOUTFOL ».

« Saint Aubin des Bois le mercredi 8 janvier 1817, devant nous Jacques Samuel BINET, maire, acte de mariage entre Jean François TARDIVEAU, charretier, demeurant à Amilly, fils majeur de défunt Mathurin TARDIVEAU (décédé à Amilly le 5 avril 1810) et de défunte Marie Véronique BOUTFOL (décédée à Amilly le 6 mai 1814), demeurant à Amilly, et Marie Catherine Adélaïde MAUPERTUIS, née à Cintray le 5 août 1791, domestique, fille de Antoine MAUPERTUIS, berger, et de Marie Rose CABARET, demeurant à Saint Aubin des Bois. Fait en présence de François MARE… , charretier, 41 ans, cousin germain de l’épouse, de Jean Louis COUDRAY, charretier, 26 ans, ami des époux, de Pierre André LANDRAS, vigneron, 25 ans, ami des époux et de Pierre PREVOTEAU, vigneron, 51 ans, ami des époux, tous quatre demeurant à Saint Aubin des Bois. Tous ont déclaré ne savoir signer excepté Pierre André LANDRAS et Pierre PREVOTEAU ».

« Le 23 juillet 1874, devant nous Marie Alexandre Albert MAUZAIZE, maire, sont comparus Jean Baptiste Désiré TARDIVEAU, 55 ans, cultivateur, fils du défunt, et Désiré Dieudonné LEFEVRE, 31 ans, maçon, petit gendre du décédé, tous deux domiciliés à Saint Aubin des Bois, lesquels nous ont déclaré que Jean François TARDIVEAU, âgé de 81 ans, sans profession, domicilié à Saint Aubin des Bois, né à Amilly, veuf de Marie Catherine Adélaïde MAUPERTUIS décédée à Saint Aubin des Bois le 26 juin 1870, est décédé au domicile de Jean Baptiste Désiré TARDIVEAU avec lequel il habitait ».

AVISSE Louis René s’est marié à dangers le 12 juin 1805 :

« l’époux, né à Versailles le 30 août 1786, 19 ans, réside à Mittainvilliers, domestique, journalier, fils de AVISSE Louis, 69 ans, journalier, et de BOUILLON Françoise. Lépouse VETILLARD Marie Marguerite Angélique est née à Saint Aubin des Bois le 27 octobre 1782, 22 ans, réside à Dangers, domestique, fille de VETILLARD Jean Mathurin, décédé, laboureur, et de FAVÉ Marguerite qui réside à Saint Aubin des Bois ».

« Sa femme Marie Marguerite Angélique VÉTILLARD décèdera à son domicile à Chazay le 13 mars 1858 à 75 ans 4 mois. Sur la déclaration de Louis René AVISSE, 72 ans, propriétaire, domicilié à Chazay, époux de la décédée, et Michel Louis AVISSE, 51 ans, marchand fruitier domicilié à Boulogne, près Paris, fils de la décédée. Le maire Pierre Constant MARIETTE ».

Michel GUESNET