Nos soldats oubliés

1Pierre BALAY, âgé de vingt deux ans, baptisé le 8 janvier 1773 à Saint Aubin des Bois, caporal au huitième bataillon de Soissons, est décédé au service de la République, à l’hôpital militaire d’Ostende, des suites d’une fièvre putride le 7 janvier 1795.

« Aujourd’huy neuvième jour du mois de Ventôse l’an trois de la République française, à dix heures du matin par devant moy Mary Maillard membre du Conseil général de la commune de Saint aubin des bois, Département d’Eure et Loir, élu pour recevoir les actes destinés à constater les naissances, les mariages et le décès des citoyens, sont comparus en la maison commune Jacques Balay, journalier, âgé de cinquante trois ans, domicilié dans la dite municipalité de Saint aubin des bois et Toussaint Berceau, journalier, âgé de trente sept ans, demeurant également dans la dite municipalité, le premier, père, le second ami de feu Pierre Balay, caporal au huitième bataillon de Soissons, âgé de vingt deux ans, fils de Jacques Balay et de Françoise Peltier son épouse, domiciliés dans la dite commune de Saint aubin des bois, lesquels Jacques Balay et Toussaint Berceau m’ont apporté un extrait du registre mortuaire de l’hôpital militaire d’Ostende qui constate que le susdit Pierre Balay est mort au service de la République à l’hôpital militaire d’Ostende le dix huit du mois de Nivôse de l’an trois de la République, à neuf heures du soir à la suite d’une fièvre putride, lequel extrait signé du Commandant de la guerre Moutier, du chirurgien en chef Loquart, du directeur du dit hôpital, Lecourte, tous avec paraphe, en conséquence du dit extrait mortuaire j’ai dressé le présent acte que Toussaint Berceau a signé avec moi, le susdit Jacques Balay ayant déclaré ne le savoir, de ce requis suivant l’ordonnance. Fait en la Maison commune de Saint aubin des bois les jour, mois et an ci-dessus ». Signé Toussaint Berceau et Mary Maillard officier public.

(Relevé par G. LEGASTELOIS-ROULLEAU).

(Source : registre d’état civil de la commune de Saint Aubin des Bois, et archives départementales d’Eure et Loir, cote 51/167).

« Pierre Ballai a été baptisé le 8 janvier 1773 par le curé Bordier, curé de Saint Aubin des Bois, né du légitime mariage de Jacques Ballai, homme de peine, et de Françoise Peltier. Son parrain a été Pierre Aman Torcheux, laboureur, la marraine a été Marie Jeanne Pipereau, qui ont tous deux signé ». (Archives départementales, 273/320).

Ostende est une ville belge située en région flamande sur la côte de la mer du Nord.

2-Michel BEAUPERE décédé à Benavente en Espagne le 20 juin 1810

Les membres du conseil d’administration eventuel du 34ème régiment d’infanterie de ligne certifient que le nommé Beaupère Michel fils de Mathurin et Marie Marguerite Lerot, né le 23 mai 1790 à Saint Aubin, canton de Chartres, département d’Eure et loir, fusilier à la 1ère compagnie du 4ème bataillon dudit régiment est mort à l’hôpital de Benavente en Espagne le 20 juin 1810. A Givet le premier octobre 1811.

Vu par nous général de brigade commandant la place de Givet.

(Le père était natif d’Ollé, décédé en 1828 à Saint Aubin des Bois à 67 ans, la mère était native de Dangers, décédée en 1821 à Saint Aubin des Bois à 71 ans).

(Benavente est une commune espagnole de la province de Zamora dans la communauté autonome de Castille et Léon, située au nord ouest. Givet est une commune française située dans le département des Ardennes sur la Meuse, juste avant la Belgique)

3-Louis Antoine BERCEAU décédé à Oviedo (Espagne) le 6 janvier 1811 à 22 ans par suite de fièvre.

« Du douze avril mil huit cent seize, nous, maire et officier de l’état civil soussigné avons reçu de Monsieur le Préfet du département d’Eure et Loir l’acte de décès ci-après dont nous avons fait la transcription sur nos registres ainsi qu’il suit :

n° 10 du registre des décès de l’hôpital militaire de Oviedo a été extrait ce qui suit : le sieur Berceau Louis Antoine, fusilier au cent vingtième régiment d’infanterie de ligne, troisième bataillon, deuxième compagnie (âgé de vingt deux ans), natif de Saint Aubin des Bois, canton de Chartres, département d’Eure et Loir, est entré au dit hôpital le quatorze décembre mil huit cent dix et y est décédé le six janvier mil huit cent onze des suites de fièvre.

Je soussigné économe du dit hôpital certifie le présent extrait véritable et conforme au registre des décès du dit hôpital. Fait à Oviedo le six du mois de janvier mil huit cent onze ». (Source archives départementales 28, Saint Aubin des Bois, 1909-1826, 151/368)

4- Jean Pierre LEPAGNOL, sergent, décédé des suites de ses blessures à l’hôpital militaire d’Elbing le 21 juillet 1807, soldat de la Grande Armée.

Transcription du 5 novembre 1812 : « Nous, maire et officier de l’état civil soussigné avons reçu de Monsieur Lauditeur au conseil d’état sous préfet de l’arrondissement de Chartres l’acte de décès ci-après dont nous avons fait la transcription sur nos registres ainsi qu’il suit.

N° 11, extrait mortuaire hôpital militaire d’elbing. Je soussigné Directeur de l’hôpital certifie à tous qu’il appartiendra que le nommé Jean Pierre Lepagnol, sergent au 15 régiment de ligne, 1er bataillon, 1ère compagnie, âgé de 28 ans, natif de Saint Aubin, département d’Eure et Loir, fils de Jean Pierre Lepagnol et Marie Catherine André, entré au dit hôpital le neuf du mois de juillet 1807 et y est décédé ce jourd’hui vingt et un du mois de juillet 1807, en foi de quoi j’ai signé le présent à Elbing le 21 juillet 1807. Signé Bernard

Je soussigné chirurgien en chef de l’hôpital militaire d’elbing certifie à tous qu’il appartiendra que le nommé Jean Pierre Lepagnol sergent susqualifié est mort audit hôpital à la suite de ses blessures. A elbing le vingt et un juillet 1807. Signé Thomas.

Moi commissaire de guerre chargé de la police des hôpitaux de la place certifie que les signatures des messieurs Bernard et Thomas sont véritables et que foi doit y être ajouté, à elbing le vingt et un juillet 1807.

(Elbing était une ville du nord de la Pologne, de nos jours Elblag)

5-Louis Claude AUBERT décédé le 28 décembre 1813 à l’hôpital de Glogau (Pologne) par suite de fièvre.

Du douzième jour du mois d’aoust mil huit cent dix neuf Nous maire et officier de l’état civil soussigné avons reçu du ministère de la guerre l’acte de décès ci-après dont nous avons fait la transcription sur nos registres ainsi qu’il suit. D’après l’ordre du ministre, Le secrétaire général du ministre de la guerre certifie qu’il résulte des registres matricules déposés au bureau des lois et archives section de l’état civil et militaire « que le sieur Aubert est inscrit sur celui du 136ème régiment de ligne, folio 55 n° 330 ainsi qu’il suit Aubert Louis Claude fils de Aubert Claude et de Marie Rose Houvet né le onze novembre mil sept cent soixante dix neuf à Saint Aubin, département d’Eure et Loir, entré au service le cinq de janvier mil huit cent treize Mort à l’hôpital de Glogan n° 4 par suite de fièvre le vingt huit décembre dix huit cent treize. En foi de quoi il a déclaré le présent certificat pour servir et valoir de raison. A paris le trois de juillet mil huit cent dix neuf. »

Autrefois Glogau, cette forteresse prussienne, eut son rôle à tenir lors des guerres napoléoniennes.Site de franchissement de l’Oder, occupée par les Français de 1806 à 1814, elle fut assiégée à deux reprises. Le siège de Glogau se déroula du 1er septembre 1813 au 10 avril 1814, pendant les guerres de la sixième coalition. La garnison française forte de 5 000 hommes et commandée par le général Laplane est assiégée et finit par capituler, face à un corps de siège prusso-russe d’environ 21 000 hommes, avec les honneurs de la guerre. Les français marchèrent vers la France après avoir promis de ne plus porter les armes contre les alliés pendant un an.

Un homme natif de Saint Aubin des Bois, ROUTIER Pierre Julien, est décédé le 14 décembre 1875 à l’hôpital militaire de Guelma (Armée d’Afrique). Guelma est situé en Algérie. Il était forgeron.

L’an mil huit cent soixante quinze, le vingt et un décembre, à midi, nous, Marie Alexandre Albert Mauzaize, Maire et officier de l’état civil de la commune de Saint Aubin des Bois, canton Nord et arrondissement de Chartres, département d’Eure et Loir, avons reçu de . Ed.L.P. Sopler, sous-intendant militaire de Guelma (Afrique) une expédition de l’acte de décès de Pierre Julien ROUTIER, journalier, né en cette commune, décédé à l’hôpital militaire de Guelma le quatorze du courant; en conséquence et en conformité de l’art. 80 du code civil, nous avons procédé de suite à la transcription du contenu de la dite expédition dont suit la teneur :

Pierre Julien ROUTIER est né le 13 juin 1826, fils de Pierre Laurent Routier, 29 ans, vigneron, demeurant à Saint Aubin des Bois et natif dudit Saint Aubin des Bois, et de Marie Barbe André aussi native de cette commune; déclaration faite en présence de Pierre André Landras, vigneron, demeurant à Saint Aubin des Bois, 34 ans, cousin de l’enfant, et Jacques Pelletier, vigneron, aussi demeurant audit Saint Aubin des Bois, 41 ans.

En parcourant les registres de délibérations de la commune nous avons retrouvé d’autres soldats qui sont passés à travers les campagnes dans l’armée mieux que les précédents qui sont décédés, mais souvent avec des parcours personnels difficiles.

Anciens militaires de la République et de l’Empire qui sont dans l’indigence et qui n’ont obtenu aucun secours :

POULLARD René, 66 ans, journalier à Chazay, né à Saint Germain le Gaillard le 24 février 1791, a servi dans le 122ème régiment d’infanterie de ligne du 1er janvier 1809 au 21 novembre 1811. Il avait été incorporé à 17 ans. Campagnes : 1808 campagne de Prusse, 1812 campagne d’Espagne, 22 juillet 1813 blessé et fait prisonnier à Salamanque, il a eu l’épaule droite traversée par une balle. 1815 blessé et fait prisonnier à Waterloo, il a eu la cuisse droite traversée par une balle. Observations : cet homme n’a jamais obtenu de secours malgré ses infirmités qui l’empêchent de travailler. (L’ adjoint faisant fonction de maire, HUBERT le 15 août 1857).

« René POULLARD, fils d’Innocent POULLARD, maçon baugeur, et de Marie Françoise BALLAY a été baptisé à Saint Germain le Gaillard par le curé de la paroisse, DEBEAUSSE ».

Anciens militaires de la République et de l’Empire qui ont servi de 1792 à 1815 et qui ont droit à la médaille instituée par décret impérial du 12 août 1857 :

1ère liste : AVISSE Louis, 72 ans, service de 1806 à 1809, FAUVE Pierre, 69 ans, service de1808 à 1815, POULLARD René, 66 ans, service de 1808 à 1815, BUISSON Jean Pierre, 65 ans, service de 1812 à 1821, TARDIVEAU François, 54 ans, service de 1813 à 1815 (aveugle).

2ème liste : MAUGUIN Antoine, soldat dans la 51ème brigade d’infanterie de ligne, 6ème compagnie, 3ème bataillon. Annotation « MAUGUIN Antoine était décédé quand la médaille est parvenue » ( L’adjoint faisant fonction de maire, HUBERT le 31 avril 1857).

Liste alphabétique des anciens militaires de la République et de l’Empire existant dans la commune de Saint Aubin des Bois au 1er août 1860 et qui n’ont point encore obtenu de secours viagers.

BELLIER Louis Pierre (ou Pierre Louis) à Saint Aubin des Bois, né à Versailles le 28 avril 1789, parti au mois d’avril 1808, rentré le 10 avril 1814, a servi dans le 15ème régiment de ligne, a été blessé aux reins à Porto (Portugal). Matricule 6358, taille 1,65 m, arrivé au corps le 27 avril 1808, conscrit de l’an 1809. Caporal le 1er août 1812.

« Pierre Louis (Louis Pierre) BELLIER s’est marié le 22 janvier 1817 à Amilly : le marié est charretier de labour, demeurant à Amilly, la mariée Marie Augustine CAILLAUX, née le 28 août 1787 à Amilly, demeurant à Amilly, fille de Jacques Hilaire CAILLAUX, charron à Amilly, et de Marie Magdeleine BONNET. Le 12 novembre 1820 naîtra Louis François. Malheureusement Marie Augustine décèdera le 14 septembre 1821 à Amilly à l’âge de 34 ans.

« Pierre Louis se remariera le 9 janvier 1822 à Amilly : le marié est cultivateur et charretier de labour, demeurant à Amilly, homme veuf de défunte Marie Augustine CAILLAUX, la mariée Marie Catherine MAHÉ, née le 11 Pluviôse an quatre (31 janvier 1796), domestique dans cette commune, fille de Pierre MAHÉ, berger, et de Marie Geneviève CAILLEAUX demeurant à Hardessey, commune d’Ollé ». Naîtront à Amilly Marie Catherine Elisabeth le 25 novembre 1822 et Henriette Joséphine Placide le 12 juillet 1825. Cette dernière se mariera à Saint Aubin des Bois le 17 novembre 1850 avec Stanislas MENAGER domicilié à Cintray, maçon; elle a 25 ans, elle habite Saint Aubin des Bois, et elle est cafetière.

« Pierre Louis BELLIER décèdera en son domicile à Saint Aubin des Bois le 15 avril 1865, âgé de 75 ans, receveur buraliste, né en la commune de Saint Symphorien de la ville de Versailles, le 29 avril 1789, du mariage de Pierre BELLIER et de Marie Marguerite GOBLET, décédés, veuf en premières noces de Marie Augustine CAILLEAUX, et en deuxième de Marie Catherine MAHÉ. Sur la déclaration faite, par devant le maire Pierre Hilaire BRÉAND, par Pierre Jacques André BELLIER, 47 ans, charron, domicilié à Bailleau le Pin, fils du défunt, et par Jean Julien BROUST, 62 ans, domicilié à Saint Aubin des Bois, propriétaire, ami et voisin du défunt ».

BUISSON Jean Pierre, vigneron à Saint Aubin des Bois, né à Saint Aubin des Bois le 1er juin 1792, parti en février 1812, rentré le 1er novembre 1822, a servi dans le 121ème de ligne, ce militaire a servi 10 ans, a été prisonnier en Angleterre. Matricule 1937, 27ème régiment d’infanterie de ligne du 1er juillet 1814 au 19 juillet 1815, taille 1,55 m, incorporé venant du 121ème régiment de ligne, profession journalier, entré au service au 121ème régiment de ligne le 12 mars 1812, fusilier.

« Jean Pierre BUISSON a été baptisé à Saint Aubin des Bois par le Curé de Cintray en l’absence de Mr le Curé de ce lieu, fils de Marin BUISSON, vigneron, et de Angélique VÉTILLARD. Parrain Jean Pierre DESMARES, marraine Marie Catherine BAUCHET. Signé BURON, Curé de Cintray. Le Curé de Saint Aubin des Bois à l’époque était LOISON – DESBORDES ».

« Jean Pierre BUISSON s’est marié à Saint Aubin des Bois le 24 mai 1830 : il a 37 ans, natif de Saint Aubin des Bois et y demeurant, journalier, fils de feu Marin BUISSON, et de feue Marie Angélique VÉTILLARD, veuf de Marie Renée BIZEAU. La mariée, Marie Louise MEULLE, a 36 ans, native de Saint Hilaire des Noyers, domestique à Chartres depuis environ trois mois et avant en la ville d’Illiers, fille de défunt Pierre MEULLE, décédé à Frétigny, et de Elisabeth SORTAIS, demeurant à Illiers depuis environ deux mois et avant en la commune de Marolles. Témoins : Pierre André Marie MAILLARD, propriétaire, Denis Mamert MIOT, journalier, Jean Jacques DUPARC, maçon et Pierre André LANDRAS, vigneron, tous les quatre de Saint Aubin des Bois. Seuls les témoins ont signé l’acte de mariage, avec le maire MINARD ».

« Jean Pierre BUISSON décèdera le 2 mars 1865 à Saint Aubin des Bois, âgé de 72 ans, vigneron, sur la déclaration faite en mairie par devant Pierre Hilaire BRÉAND, maire, par Pierre Alfred RICOURT, gendre du défunt et Léon François Marin JUBIN, ami du défunt ».

FAUVE Esprit Jean Pierre, berger à Chazay, né à Mittainvilliers le 12 janvier 1789, parti au mois d’octobre 1808, rentré au mois d’octobre 1815, a servi dans le 5ème de ligne, blessé à la jambe gauche à Fleurus, ne peut plus travailler. 5ème régiment d’infanterie de ligne du 9 mai 1807 au 23 avril 1811, matricule 7467, arrivé au corps le 21 novembre 1808, conscrit de l’an 1809, son domicile à l’époque était à Pontgouin.

« Esprit Jean Pierre FAUVE a été baptisé à Mittainvilliers, fils de Pierre FAUVE, journalier, et de Marguerite DAVARD. Parrain Esprit DAVARD, mineur, marraine Marie Catherine MERCIER, mineure ».

Il se mariera avec Marie Anne MICHON, née à Saint Aubin des Bois en 1793, les parents s’étant mariés à Barjouville en 1787.

« Le 10 avril 1793, an second de la république française, devant moi Mary MAILLARD, membre du conseil général de la commune de Saint Aubin des Bois, élu le 8 décembre dernier pour dresser les actes de naissances, mariages et décès des citoyens, est comparu François MICHON, vigneron, domicilié commune de Saint Aubin des Bois, lequel assisté de Antoine François MAUPERTUIS, vigneron, âgé de trente quatre ans, et de Marie Anne PRÉVAUX, âgée de trente quatre ans ou environ, tous deux de Saint Aubin des Bois, a déclaré à moi Mary MAILLARD que Marie Catherine CAILLE son épouse est accouchée dans sa maison située au « amot » de Chazay, d’un enfant femelle… »

Les enfants du mariage FAUVE/MICHON : Jacques FAUVE né en 1820, Marie Fançoise Elisabeth FAUVE née le 31 août 1822 à Saint Aubin des Bois (elle se mariera le 20 décembre 1849 au Boullay-Thierry avec François Mathurin CHANTARD, puis avec François CABARET le 19 décembre 1872 à Saint Arnoult des Bois à 50 ans) ».

FAUVE Esprit Jean Pierre décèdera à 77 ans le 12 janvier 1866 à Chazay, la déclaration ayant été faite devant le maire Pierre André Désiré MAUPERTUIS par Pierre Albert FAUVE, 48 ans, journalier, fils du défunt, et par Eugène Marie FAUVE, 22 ans, journalier, petit fils du défunt, tous deux domiciliés à Chazay, ledit défunt époux de Marie Anne MICHON, 72 ans, sans profession, domiciliée à Chazay ».

TARDIVEAU Jean François, sans profession à Chazay, né à Amilly le 15 février 1793, parti le 1er janvier 1814, rentré au mois de juillet 1815, a servi dans la garde impériale, 8ème régiment de tirailleurs. Est aveugle depuis 10 ans des suites d’une fracture à la tête gagnée à l’armée. (L’adjoint faisant fonction de maire, HUBERT, 1860)

« Jean François TARDIVEAU est né à Amilly le 15 février 1793, l’an deuxième de la république française, déclaration faite devant Jacques GARNIER, membre du conseil général de la commune d’Amilly, fils de Pierre Mathurin TARDIVEAU, journalier, et de Marie Véronique BOUTFOL ».

« Saint Aubin des Bois le mercredi 8 janvier 1817, devant nous Jacques Samuel BINET, maire, acte de mariage entre Jean François TARDIVEAU, charretier, demeurant à Amilly, fils majeur de défunt Mathurin TARDIVEAU (décédé à Amilly le 5 avril 1810) et de défunte Marie Véronique BOUTFOL (décédée à Amilly le 6 mai 1814), demeurant à Amilly, et Marie Catherine Adélaïde MAUPERTUIS, née à Cintray le 5 août 1791, domestique, fille de Antoine MAUPERTUIS, berger, et de Marie Rose CABARET, demeurant à Saint Aubin des Bois. Fait en présence de François MARE… , charretier, 41 ans, cousin germain de l’épouse, de Jean Louis COUDRAY, charretier, 26 ans, ami des époux, de Pierre André LANDRAS, vigneron, 25 ans, ami des époux et de Pierre PREVOTEAU, vigneron, 51 ans, ami des époux, tous quatre demeurant à Saint Aubin des Bois. Tous ont déclaré ne savoir signer excepté Pierre André LANDRAS et Pierre PREVOTEAU ».

« Le 23 juillet 1874, devant nous Marie Alexandre Albert MAUZAIZE, maire, sont comparus Jean Baptiste Désiré TARDIVEAU, 55 ans, cultivateur, fils du défunt, et Désiré Dieudonné LEFEVRE, 31 ans, maçon, petit gendre du décédé, tous deux domiciliés à Saint Aubin des Bois, lesquels nous ont déclaré que Jean François TARDIVEAU, âgé de 81 ans, sans profession, domicilié à Saint Aubin des Bois, né à Amilly, veuf de Marie Catherine Adélaïde MAUPERTUIS décédée à Saint Aubin des Bois le 26 juin 1870, est décédé au domicile de Jean Baptiste Désiré TARDIVEAU avec lequel il habitait ».

AVISSE Louis René s’est marié à dangers le 12 juin 1805 :

« l’époux, né à Versailles le 30 août 1786, 19 ans, réside à Mittainvilliers, domestique, journalier, fils de AVISSE Louis, 69 ans, journalier, et de BOUILLON Françoise. Lépouse VETILLARD Marie Marguerite Angélique est née à Saint Aubin des Bois le 27 octobre 1782, 22 ans, réside à Dangers, domestique, fille de VETILLARD Jean Mathurin, décédé, laboureur, et de FAVÉ Marguerite qui réside à Saint Aubin des Bois ».

« Sa femme Marie Marguerite Angélique VÉTILLARD décèdera à son domicile à Chazay le 13 mars 1858 à 75 ans 4 mois. Sur la déclaration de Louis René AVISSE, 72 ans, propriétaire, domicilié à Chazay, époux de la décédée, et Michel Louis AVISSE, 51 ans, marchand fruitier domicilié à Boulogne, près Paris, fils de la décédée. Le maire Pierre Constant MARIETTE ».

Michel GUESNET