L’église de Saint-Aubin des Bois


L’église apparaît comme la figure de proue du village. Elle daterait du XIIème siècle, avec des modifications au XVIème siècle, puis au XIXème siècle . Elle est dédiée à saint Aubin, cet évêque qui serait décédé le 1er mars 550 et à qui on attribuait, entre autres, le pouvoir de guérir la coqueluche et la méningite. L’édifice, de nos jours bâtiment communal, mesure 34,60 mètres de longueur (20,20 m pour la nef, 7,70 m pour le choeur, 3,70 m pour le sanctuaire avec l’autel et 3,00 m pour la sacristie) sur 8,40 mètres de large. Les murs sont en silex, la voûte en bois et des boiseries anciennes non sculptées. Le clocher s’élève à 111 pieds soit près de 34 m de hauteur.

Depuis la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1905, les églises appartiennent aux communes, en tant que bâtiments. Ce sont donc elles qui ont la charge de l’entretien et de la conservation de ces édifices. Pour les aider, des prêts spéciaux sont mis à disposition des communes. Ce qui se passe à l’intérieur est du ressort de la religion.

Voici une liste des principaux travaux que la commune a été amenée à faire sur ce bâtiment :

Les bâtiments communaux, notamment l’église, ont été fortement endommagés par l’ouragan du 10 décembre 1872.

Août 1895 : décision prise de substituer à la couverture actuelle une couverture en ardoises; devis demandé à Mr POIRIER, architecte à Chartres; adjudication février 1897; retenu Gesmier Arsène, entrepreneur à Chartres. décompte des travaux 3 825,15 F. Les 24 000 tuiles ainsi récupérées ne pouvant être utilisées par la commune seront vendues et le produit de la vente sera employé à la réparation des murs de l’église.

1er septembre 1899 : Monsieur le Maire expose que les murs ont besoin de réparations urgentes et sont indispensables et ne peuvent subir les délais d’une adjudication. Demande est faite au Préfet de faire exécuter ces travaux par voie d’économie (ouvriers de la commune).

Début 1910 : travaux de réparation à l’église

En 1927, trois vitraux sont posés : Saint Aubin, Saint Ambroise et Notre Dame de Lourdes.

19 juillet 1931 : Monsieur le Maire expose que la voûte en bois de l’église constituée par des planches ou bardeaux est en mauvais état, pourrie par grandes parties ou vermoulue et que son remplacement est nécessaire. Devis dressé par Mr GUITTET, architecte à Chartres. Entrepreneur Montaudouin, lambrissage de la voûte en sapin rouge du nord sur 444,63 m2.

8 mars 1966 : le Conseil Municipal décide de faire recouvrir le toit de l’église qui est en très mauvais état, côté nord; devis demandé à Mr SOULIER, architecte à Chartres (17 000 F). travaux effectués par l’entreprise COUPEAU.

Novembre 1966 : réfection d’une fenêtre de l’église qui était en très mauvais état vu ses verres cassés et les montants totalement vermoulus. Travail réalisé par Mr MILLOUS, verrier à Chartres.

Juillet 1970 : réfection des vitraux en mauvais état (en particulier, deux sur quatre). travail effectué par Mr MILLOUS pour 5 400 F pour les quatre vitraux.

Mars 1979 : à la demande de Mr le Curé, le Conseil Municipal décide de refaire l’installation électrique vétuste. Devis demandé à Mr LÉBERON. D’autre part le Conseil décide de prendre à sa charge les frais de consommation électrique de l’église.

Mars 1980 : Mr COUPEAU est chargé de remettre en état la toiture de l’église. Coût 3 345,73 F

Avril 1981 : acceptation du devis de Mr RIVOAL pour repeindre le portail en bois foncé et et la croix en vieux bronze. Coût 2 848,15 F.

Juin 1982 : Lettre de Mr le Curé signalant des fuites d’eau dans la toiture. Il est demandé à l’entreprise COUPEAU de venir faire le travail nécessaire. En outre il sera demandé un devis pour une réfection complète.

Septembre 1982 : le Conseil sursoit à la décision de refaire la toiture sud. Les travaux de mise hors d’eau seront toutefois effectués.

Octobre 1982 : le Conseil décide qu’il soit demandé un devis pour la réfection de la toiture sud de l’église.

Février 1984 : le Conseil décide de refaire la toiture sud de l’église et de réparer le clocher suite aux dégâts causés par la tempête et aggravés par les nombreuses infiltrations d’eau de pluie en plusieurs endroits, y compris changement de la zinguerie.Le travail sera réalisé par l’entreprise DEBRESSCHERE. Ces travaux ont été réalisés grâce à un prêt bonifié à taux réduit de 5 % sur 10 ans en complément du remboursement de l’assurance.

Mai 1984 : Le Conseil Municipal décide le principe de la réfection d’une partie du crépi de l’église et demande à Mr LÉBERON un devis pour l’éclairage de l’harmonium.

Septembre 1986 : le Conseil Municipal adopte le devis de travaux de maçonnerie sur l’église présenté par Mr CHEVALIER. Ces travaux seront financés en partie grâce au concert réalisé bénévolement par les Chrysalides (Chorale dirigée par Bertrand MIGNOT de Bailleau l’Evêque).

1987 : récupération et évacuation des eaux de la toiture côté nord par les employés communaux.

1996 : décision du Conseil Municipal de réaliser la restauration complète, intérieur et extérieur, de l’église pour raison de sécurité, chutes de pierres à la base du clocher et enduits extérieurs tombant par plaques;

juin 1997, début des travaux et mai 1998 inauguration. Coût total 1,3 millions de Francs HT dont subventions : le Département 158 000 F (fonds départemental de péréquation), la Région Centre 75 000 F, l’Etat 259 000 F, la commune a contracté un prêt CAPACA de 900 000 F à 1%.

Vous remarquerez que devant le portail de l’église se trouvait une grande croix sur socle. Elle a depuis été enlevée pour dégager l’espace de déplacement.

2016 : Le renforcement d’une poutre dans l’église a été réalisé : deux consoles en chêne ont été fixées aux extrémités de la pièce de bois défaillante.

Travail de compilation réalisé par Florence BARRÉ.

Lors de la restauration qui a eu lieu dans les années 1997/1998, toutes les traces de l’évolution du bâtiment ont été retrouvées, restauration intérieure et extérieure face au danger que représentaient surtout les chutes de pierres à la base du clocher et les enduits extérieurs qui tombaient par plaques.

C’est François SEMICHON, architecte chartrain, qui a mené le projet. La volonté de départ était de conserver l’ensemble dans sa conception d’origine. C’est ce qui a été fait. Cette réhabilitation s’est faite en se conformant à l’esprit et aux techniques de construction du bâtiment construit au XIIème siècle. « Sous les enduits nous sommes entrés dans l’Histoire. Nous avons respecté la qualité des alignements des silex et par exemple pour les coloris des enduits, des prélèvements ont été faits pour ne pas se tromper de coloris. Nous avons retrouvé la couleur d’origine des enduits extérieurs et intérieurs grâce à des sables d’une carrière de la région. Nous avons dû corriger beaucoup d’erreurs commises dans le passé au cours de travaux d’entretien comme l’emploi de ciment pour réparer les contreforts fin 1800 ou les enduits au plâtre à l’intérieur qui vieillissent très mal et laissent souvent apparaître des taches. Sous les bancs clos, la ventilation est maintenant normale, l’air circule, ce qui évitera le vieillissement prématuré du bois de chêne causé par l’humidité ».

Le choeur fut déplacé au XVème siècle avec agrandissement de la nef et création d’une abside semi-héxagonale percée de trois fenêtres. La modification des fenêtres actuelles et la création des contreforts datent de cette époque.

Des Des motifs géométriques ont été mis au jour au-dessus de la petite porte d’entrée. Un tailleur de pierres était sur le chantier pour certains éléments des contreforts comme quelques larmiers qui ont été refaits à l’identique. A l’intérieur, le carrelage a été changé, tous les bancs ont été refaits.

Ce ne fut pas une rénovation mais bel et bien une restauration.

La partie de charpente visible comporte 7 entraits et poinçons sous une voûte en berceau lambrissé. Entre le deuxième et le troisième entrait, la charpente conserve la trace de l’ancien clocher octogonal qui, menaçant ruine, fut abattu et reconstruit, en 1875, accolé au portail plein cintre à décor Renaissance.

Onze vitraux, imagés ou losangés, éclairent la nef et l’abside qui sert de sacristie. Cinq vitraux imagés représentent à droite saint Aubin et saint Ambroise, et à gauche Notre Dame de Lourdes, ces trois vitraux posés en 1927, puis Sainte Thérèse et le vitrail le plus récent l’Immaculée Conception. Les six autres sont simplement losangés, trois dans la nef et trois dans l’abside derrière le retable.

Le fond de l’église est décoré d’un retable en bois. La statue en bois du XVème siècle dans la niche au-dessus du retable représente saint Aubin.

A droite et à gauche du choeur, deux petits retables de style XVIIème siècle à colonnes ioniques.

Lors des travaux de restauration débutés en 1997, toutes les traces de l’évolution architecturale de l’église ont donc été redécouvertes avec notamment les fenêtres plein cintre du XIIème siècle bouchées par les contreforts, le cintre de l’ancienne porte d’accès situé au-dessus de la porte actuelle avec le linteau du XVème siècle, la limite de la nef de l’ancienne église de même style.

Le banc d’oeuvre également restauré comporte l’inscription au crayon indiquant son année d’origine et le nom du compagnon qui l’a réalisé « fait en 1766 par Hippolite chef compagnon menuisier ».

Sous les bancs clos, une cache ayant servi probablement pendant la guerre de 1870 a été découverte.

Derrière le lambris du choeur, à proximité de l’autel, une niche avec arc plein cintre a été débouchée pour faire apparaître une « piscine » servant au nettoyage des burettes et calice.

On peut admirer à l’intérieur, dès l’entrée par le portail, de très beaux fonts baptismaux en marbre provenant de l’église Sainte Foy de Chartres, forme Louis XV. « L’église Sainte Foy, après avoir été désaffectée, avait été vendue en 1793 à un entrepreneur. Celui-ci avait aménagé, entre autres, une salle de spectacle qui fut utilisée pendant plus de soixante ans! » C’est la première chose que l’on remarque à l’entrée de nos églises. Tout à l’entrée, car « celui qui vient recevoir le baptême n’est pas encore chrétien et pour cette raison il n’a pas accès dans la maison de dieu »disait-on!

….et un peu plus loin à droite sur le mur, une plaque de cuivre relatant la fondation d’une rente pour l’entretien de la lampe du sanctuaire et pour le logement du maître d’école, fondation faite par Messire DESVAUX, curé du-dit lieu, décédé en 1698.

L’église fut fortement endommagée par l’ouragan du 10 décembre 1872.

Une tradition depuis quelque temps abandonnée, voulait qu’à l’issue de la messe dédiée au saint patron, début mars, soit mis aux enchères le « bâton de saint Aubin », en fait une statuette de bois. La famille qui en obtenait la garde pour un an devait offrir le pain bénit quand elle rendait celle-ci l’année suivante.

Quelques particularités à découvrir à l’extérieur et à déchiffrer !

A gauche, un arc de décharge, au milieu quelques lettres et dates à déchiffrer, à droite ce graffiti « représentant une triple enceinte est appelé dans certains ouvrages spécialisés labyrinthe ou jeu de marelle. Il symbolise la Jérusalem céleste (dans les figures géométriques le carré représente la Terre). Trois carrés inscrits les uns dans les autres avec un foyer unique figurent les trois mondes : terrestre, firmament et divin. Cette triple enceinte se retrouve sous une autre forme dans la croix celtique, la représentation du yin et du yang (principes taoïstes chinois ». (bulletin de la société archéologique d’Eure et Loir).

Conséquences de la révolution de 1789

Période post- révolutionnaire : « état nominatif des ornements, linges et ……. de l’église de Saint Aubin des Bois fait par le maire et officiers municipaux de ladite commune le 28 Prairial an second de la République Une et Indivisible (16 juin 1794) et ce en vertu de la loi du 13 Brumaire dernier (3 novembre 1793).

Trois chappes tricolores, dont deux bonnes et l’autre ancienne, trois chappes vertes très anciennes, une chappe blanche très ancienne, une chappe noire très ancienne, une chappe violette et un drap mortuaire très ancien, quatre chasubles blanches dont deux ont le fond tricolore, trois chasubles vertes, trois chasubles rouges, deux chasubles tricolores et deux chasubles noires, le tout très ancien, deux chasubles violettes et un dais rouge cramoisi, trois tapis d’autel de plusieurs couleurs, une tapisserie que l’on mettait sur le marche-pied du maître autel, une tapisserie que l’on mettait sur le banc d’oeuvre, trois petits rideaux d’indienne qui servaient aux deux petits autels et au confessionnal, deux soutanes de serge noire et quatre petites robes rouges servant aux enfants de choeur, deux grands surplis, deux petits surplis, quatre grands autres et deux petits.

Vingt cinq purificatoires, cinq nappes d’autel, deux assiettes d’étain et un plat à burette, quatre chandeliers aussi d’étain, huit bourses et deux bonnets carrés, plus deux nappes de communion, trois aussi …. tour d’étole, cinq lavabos, une palme et deux pouchons à donner le pain béni, huit parements d’autel, dont trois tricolores, deux blancs, deux violets, un vert, deux noirs et un rouge.

Plus une croix, quatre chandeliers servant aux inhumations des Citoyens, un autre petit chandelier qui était en la muraille pour mettre le cierge « paschal », trois grilles ….. de fer, deux petits chandeliers de cuivre, une bannière rouge garnie de deux pommes de cuivre très anciennes.

Fait et arrêté par nous Maire et officiers municipaux et procureur de la commune de Saint Aubin des Bois soussignés, et requiérons par le présent le citoyen Toussaint Roquillet officier municipal de conduire par sa voiture demain au district de Chartres tous les effets mentionnés au présent état à Saint Aubin des Bois le 28 Prairial l’an second de la République Une et Indivisible. M. Girard, officier, Toussaint Roquillet officier, Pelletier maire, Landras adjoint. »

L’an second de la République Une et Indivisible le 23 Thermidor, nous, maire et officiers municipaux de la commune de Saint Aubin des Bois, en vertu d’une administration du directoire du district de Chartres en date du 9 Prairial dernier, nous nous sommes transportés en notre église pour faire inventaire estimatif des objets qui sont à vendre, le tout en bois tels qu’ils vont être expliqués ci après.

1- Dans la sacristie il y a une petite armoire en bois de chêne très ancienne ayant trois battants en bas, où l’on mettait les ornements qui ont été déposés au district de Chartres le 29 Prairial dernier et dessus il y a quatre petites boîtes où l’on mettait le calice dans l’une, les lavabos dans l’autre, dans une autre les nappes d’autel et dans la quatrième les hosties et purificatoire, le tout de peu de valeur que nous estimons à 20 livres.

2- Un maître autel très ancien en bois de chêne en partie, l’autre partie en sapin, mal fait, de peu de valeur, que nous avons estimé à 40 livres.

3- Des petites balustres et la crédence de bois de chêne très ancien estimé à 7 livres.

4- Un lutrin avec le banc des chantres, deux petits escabeaux, son marche pied en bois de chêne assez bon, mais propre à rien, estimé à 22 livres.

5- Deux petits autels en bois de chêne et sapin très anciens, tout uniforme couleur, estimé 20 livres.

6- Bancelle en bois d’orme estimée à 15 livres.

7- Un portrait à l’entrée du choeur en bois de chêne très ancien estimé à 7 livres 10 sous.

8- Un banc d’oeuvre vieux avec son dossier et marche pied le tout très ancien et mal fait estimé à la somme de 45 livres.

9- Un ci-devant confessionnal mal fait en méchant bois de plusieurs espèces estimé 10 livres.

10- Une représentation avec trois petits tréteaux et l’étai à bannière le tout très peu de valeur estimé à 6 livres.

11- Deux stalles qui servaient à asseoir ci-devant les curé et vicaire en vieux bois de chêne très ancien et de peu de valeur estimé à 12 livres.

12- 30 bancs clos presque tout neuf en bois de chêne estimé ensemble à 40 livres.

13- Une pierre servant de bénitier, trois autres pierres où était le pied d’une croix estimé 6 livres.

14- Des fonts baptismaux en marbre qui ont été achetés par Pierre Hubert ci-devant marguillier de ladite fabrique de Saint Aubin des Bois, dont le couvercle était en cuivre et a été déposé au district de Chartres le 25 Messidor dernier par Jacques Pelletier, maire.Nota : les dits fonts sont encore dus au Citoyen Morin de Chartres attendu que quand Pierre Hubert les a achetés il n’a point fini le marché sans venir en donner connaissance à la municipalité et à toute la commune disant qu’il avait trouvé des fonts qui étaient au Citoyen Morin acquis de la vente de l’église de sainte Foy de Chartres, que le dit Morin voulait les vendre 120 livres et rien de moins, ainsi on dit audit Hubert d’accorder le marché et de faire venir les dits fonts ce qu’il fit. Et quand il a été pour les payer, le Citoyen Morin dit qu’il les avait vendus 150 livres et ce qui n’est pas probable car par quel intérêt Pierre Hubert soutiendrait-il qu’il ne les aurait achetés que 120 livres, il ne lui en reviendrait rien, il ne ferait que voler la Nation pour donner au Citoyen Morin. C’est ce qui n’est pas juste, il soutiendra son marché comme il l’a fait en achetant dudit Morin les dits fonts de sainte Foy tout garnis pour 120 livres. Fait et arrêté le jour et an que dessus en la dite église de Saint Aubin des Bois. Signé Girard, officier, Toussaint Roquillet, officier, Pelletier, maire, Landras, agent.Le couvercle des dits fonts a été porté au district de Chartres le 25 Messidor an second, pesant 21 livres de cuivre ainsi qu’il est porté en la quittance du dit jour.

Procès verbal de vente des effets en bois de l’église de Saint Aubin des Bois suivant l’inventaire qui a été fait le 23 Thermidor dernier et en vertu de l’administration du district de Chartres, séance du 9 Prairial dernier, portant autorisation aux communes du district de Chartres de vendre tous les objets en bois restés dans ladite église et pour nous y confirmer nous, maire, officiers municipaux et agent, de ladite commune, avons procédé ainsi qu’il faut à la vente des objets qui vont être énumérés ci-après :

* Un maître autel en bois de chêne mis à prix par Pierre Le Gendre à la somme de 10 livres, et après plusieurs enchères a été adjugé à Nicolas Landras pour la somme de 50 livres.

* La petite balustre et la crédence mis à prix par Pierre Le Gendre à six livres et après plusieurs enchères adjugée à Michel Girard à la somme de 10 livres.

* Un lutrin marche pied et deux escabeaux mis à prix 10 livres a été adjugé à Toussaint André fils pour 25 livres.

* Un petit autel mis à prix par Nicolas Landras 9 livres a été adjugé à Louis Billard pour 10 livres.

* Un autre petit autel mis à prix par Nicolas Landras 8 livres a été adjugé à Charles Bideault pour 10 livres.

* Le portail du choeur mis à prix par Nicolas Landras 5 livres a été adjugé à Pierre Le Gendre pour 7 livres.

* La stalle du curé telle qu’elle se présente mise à prix par Nicolas Landras 3 livres a été adjugée à Pierre Maupertuis pour 6 livres 5 sous.

* Une autre stalle de l’autre côté servant de siège de vicaire mise à prix par Michel Girard 3 livres a été adjugée à Nicolas Ferrand 7 livres 7 sous.

* Un banc d’oeuvre avec son dossier et marche pied mis à prix par Nicolas Landras 20 livres a été adjugé à Toussaint André pour 50 livres.

* Un confessionnal mis à prix par Jacques Pelletier 6 livres a été adjugé à Pierre Le Gendre pour 12 livres.

* Une représentation, trois petits tréteaux et un étai à bannière mis à prix par Nicolas Landras 3 livres a été adjugé à Pierre Langot pour 7 livres 1 sou.

* Une pierre servant de bénitier et trois pierres plates de la croix boissée mis à prix par Nicolas Landras 3 livres a été adjugé à Mathurin Beaupère pour 7 livres.

* Le premier banc clos du côté du midi mis à prix par Pierre Le Gendre 6 livres a été adjugé à Michel Girard pour 7 livres.

* Les deux autres bancs qui suivent le premier du même côté mis à prix par Michel Girard 8 livres a été adjugé à Jean Georges Luton pour 12 livres 15 sous.

* Deux autres bancs du côté du nord mis à prix par Claude Haubert 6 livres a été adjugé audit Haubert pour 14 livres 10 sous.

* Deux petits bancs proches de la petite porte mis à prix par Michel Girard 6 livres a été adjugé à François Rivet pour 12 livres 5 sous.

* Deux petits bancs du côté de la chaire à prêcher mis à prix par Marin Buisson 7 livres a été adjugé à Michel Girard pour 12 livres 11 sous.

* Trois bancs qui suivent les deux derniers mis à prix par Nicolas Landras 10 livres a été adjugé à Toussaint Bonneau pour 15 livres.

* En descendant dans la nef a été mis à prix deux bancs par Pierre Maupertuis 8 livres a été adjugé à Catherine André pour 13 livres 10 sous.

* Deux autres bancs tenant avec les deux ci-dessus mis à prix par Toussaint Bonneau 6 livres a été djugé à Pierre Le Gendre pour 12 livres 10 sous.

* Deux autres bancs tenant aux deux ci-dessus mis à prix par Pierre Le Gendre 5 livres a été adjugé à Aubin Maupertuis 10 livres 14 sous.

* Trois bancs tenant aux deux ci-dessus mis à prix par Jacques Pelletier 10 livres a été adjugé à Louis Goupillon pour 17 livres 2 sous.

* Deux bancs clos mis à prix par Nicolas Landras 6 livres a été adjugé à Louis Billard 10 livres 5 sous.

* Deux autres bancs mis à prix par Jacques Ballay 4 livres a été adjugé à Pierre Le Gendre pour 11 livres 15 sous.

* Deux autres bancs mis à prix par Nicolas Landras 10 livres été adjugé à Pierre Le Gendre pour 14 livres 10 sous.

* Trois autres bancs et derniers mis à prix 8 livres a été adjugé à Pierre Le Gendre pour 24 livres.

* Une petite balustre où il y a une petite porte à la sacristie mis à prix par Claude Haubert 6 livres a été adjugé audit Haubert pour 10 livres.

* Une autre petite balustre de l’autre côté de l’autel mis à prix par Jacques Pelletier 6 livres a été adjugé à Nicolas Houvet pour 9 livres.

* Un bâton de représentation de saint Fiacre mis à prix par Nicolas Landras 25 sous a été adjugé à Jean Lépagnole pour 46 sous.

* Une bancelle adjugée à Jean Louis Maupertuis pour 15 sous.

* Un fallot, deux boîtes à cierges et quatre chandeliers de bois adjugés à Michel Girard pour 3 livres 19 sous.

* Deux petites bancelles adjugées à Joseph Goilard pour 4 livres.

* Les deux corbillons adjugés à Claude Haubert pour 41 sous.

Fait et arrêté par nous Maire et officiers municipaux et agent de la commune de Saint Aubin des Bois soussignés ce trente Thermidor l’an second de la République Française. Ces enchères ont rapporté 424 livres.

* Trois bancs qui suivent les deux derniers mis à prix par Nicolas Landras 10 livres a été adjugé à Toussaintb Bonneau 15 livres

Michel GUESNET