La liste des travaux effectués pour l’église de Saint-Aubin des Bois

L’église daterait du XIIe siècle, avec des modifications au XVIe siècle puis au XIXe siècle. Elle mesure 36 mètres de long et 10 mètres de large. Les murs sont en pierre à silex, la voûte en bois et les boiseries anciennes non sculptées. Le baptistère en marbre rouge provient de l’église Sainte-Foy de Chartres.

Le clocher s’élève à 111 pieds soit 30 mètres. A l’origine, il se situait au milieu du toit de l’église au niveau de la petite porte. C’est dès 1853 qu’il fut envisagé de le démolir étant donné son état de vétusté avancé et de le reconstruire adossé au pignon de l’église en face de la porte d’entrée, le tout conformément aux plans et devis dressés par M. LEBRUN agent voyer cantonal. Ce sera chose faite au début de l’année 1855. La réparation de la place où il existait sera réalisée par M. GUIARD, charpentier à Saint-Georges-sur-Eure.

Depuis la loi de séparation de l’Église et de l’État, en 1905, les églises appartiennent aux communes. Ce sont donc elles qui ont la charge de l’entretien et de la conservation de ces édifices. Pour les aider, des prêts spéciaux sont mis à la disposition des communes.

Voici l’ensemble des travaux, notés dans les registres municipaux, par ordre chronologique, qui ont été effectués sur notre église :

  • 4 janvier 1895 : décision du Conseil Municipal de remplacer la cloche qui s’est cassée par accident. Ce projet s’élève à 800 F, dépense prise en charge par la Fabrique avec une subvention de la commune, et sa réalisation est confiée à M. Georges BOLLÉE, fondeur à Orléans (45).
  • 24 février 1895 : bénédiction de la nouvelle cloche « Pauline, Marie, Angèle » qui sonne le SOL et pèse 520 kg. Elle porte l’image de la croix, celle de la Sainte Vierge et celle de Saint Aubin, patron de la paroisse avec cette invocation : « Saint Aubin, protégez les familles chrétiennes ».
  • Août 1895 : décision de substituer à la couverture actuelle une couverture en ardoises ; devis demandé à M. POIRIER, architecte à Chartres ; adjudication début 1897 ; décompte des travaux 3 825,15 F. Les 24 000 tuiles ainsi récupérées ne pouvant être utilisées par la commune seront vendues et le produit de la vente sera employé à la réparation des murs de l’église.
  • 1er septembre 1899 : M. le Maire expose que les murs ont besoin de réparations urgentes et sont indispensables et ne peuvent subir les délais d’une adjudication. Demande est faite au Préfet de faire exécuter ces travaux par voie d’économie (ouvriers de la commune).
  • Début 1910 : travaux de réparation à l’église.
  • En 1927 : trois vitraux sont posés : Saint Aubin, Saint Ambroise et Notre Dame de Lourdes.
  • Février 1928 : des réparations urgentes ont été faites au clocher et au presbytère.
  • 19 juillet 1931 : Monsieur le Maire expose que la voûte en bois de l’église constituée par des planches ou bardeaux est en mauvais état, pourrie par grandes parties ou vermoulue et que son remplacement est nécessaire. Devis dressé par M. GUITTET, architecte à Chartres (43 000 F).
  • 16 juillet 1932 : M. le Maire expose que le clocher de l’église est en très mauvais état, que chaque année les frais occasionnés par les réparations sont assez élevés et qu’il serait plus avantageux pour la commune de faire procéder à la réfection de la couverture. Devis demandé à M. GUITTET, architecte à Chartres. Coût 18 500 F. Installation du coq (le coq a été façonné par M. Paul LENORMAND, chaudronnier à Orléans).
  • 8 mars 1966 : le Conseil Municipal décide de faire recouvrir le toit de l’église qui est en très mauvais état, côté Nord ; devis demandé à M. SOULIER, architecte à Chartres, (17 000 F). Travaux effectués par l’entreprise COUPEAU.
  • Novembre 1966 : réfection d’une fenêtre de l’église qui était en très mauvais état vu ses verres cassés et les montants totalement vermoulus. Travail réalisé par M. MILLOUS, verrier à Chartres.
  • Juillet 1970 : réfection des vitraux en mauvais état (en particulier deux sur quatre). Travail effectué par M. MILLOUS. Coût 5 400 F pour les quatre vitraux.
  • Mars 1979 : à la demande de M. le curé, le Conseil Municipal décide de refaire l’installation électrique vétuste. Devis demandé à M. LÉBERON. D’autre part le Conseil décide de prendre à sa charge les frais de consommation électrique de l’église.
  • Février 1980 : paratonnerre sur l’église.
  • Mars 1980 : M. COUPEAU est chargé de remettre en état la toiture de l’église. Coût 4 345,73 F.
  • Avril 1981 : Acceptation du devis de M. RIVOAL pour repeindre le portail en bois foncé et la croix en vieux bronze. Coût 2 848,15 F.
  • Juin 1982 : Lettre de monsieur le curé signalant des fuites d’eau dans la toiture. Il est demandé à l’entreprise COUPEAU de venir faire le travail nécessaire. En outre il sera demandé un devis pour une réfection plus complète.
  • Septembre 1982 : le Conseil sursoit à la décision de refaire la toiture sud. Les travaux de mise hors d’eau seront toutefois effectués.
  • Octobre 1982 : Le Conseil décide qu’il soit demandé un devis pour la réfection de la toiture sud de l’église.
  • Février 1984 : Le Conseil décide de refaire la toiture sud de l’église et de réparer le clocher suite aux dégâts causés par la tempête et aggravés par les nombreuses infiltrations d’eau de pluie en plusieurs endroits, y compris le changement de la zinguerie. Le travail sera réalisé par l’entreprise DEBRESSCHERE. Ces travaux ont été réalisés grâce à un prêt bonifié à taux réduit de 5 % sur 10 ans en complément du remboursement de l’assurance.
  • Mai 1984 : Le Conseil Municipal décide le principe de la réfection d’une partie du crépi de l’église et demande à M. LÉBERON un devis pour l’éclairage de l’harmonium.
  • Décembre 1985 : Le Conseil met à l’étude la possibilité d’électrification de la cloche.
  • Septembre 1986 : Le Conseil Municipal adopte le devis de travaux de maçonnerie sur l’église présenté par M. CHEVALIER. Ces travaux seront financés en partie grâce au concert réalisé bénévolement par les Chrysalides (Chorale).
  • 1987 : récupération et évacuation des eaux de la toiture côté nord par les employés communaux.
  • 1991 : réparation du clocher par M. LEVACHER, couvreur de Thivars (28).
  • 1996 : décision du conseil municipal de réaliser la restauration complète intérieure et extérieure de l’église pour raisons de sécurité (chutes de pierres à la base du clocher et enduits extérieurs tombant par plaques) ; juin 1997 : début des travaux et mai 1998 inauguration. (coût total = 1,3 millions de francs HT dont subventions : le département a versé 158 000 F (fonds départemental de péréquation), la région Centre a versé 75 000 F et l’État 259 000 F, la commune a contracté un prêt CAPACA de 900 000 F à 1 %). Architecte : M. François SÉMICHON.
  • 29 mars 2001 : la foudre s’abat sur le clocher de l’église. Bilan : le coq + un pan d’ardoise à remplacer. La réfection de la toiture ainsi que la pose d’un paratonnerre seront confiées à l’entreprise LEROY-DURAND (Mainvilliers 28). Coût total = 183 544 F.
  • 27 septembre 2001 : installation en haut du clocher du nouveau coq en cuivre provenant de « l’Atelier des beaux arts » par l’entreprise LEROY-DURAND. L’ancien coq est conservé à la mairie dans la salle du conseil.
  • 19 et 20 avril 2005 : installation d’un nouveau vitrail personnalisé situé face à la petite porte d’entrée sur le côté (don d’une famille de la commune), qui sera béni le samedi 23 avril 2005 par le père LEGRAND. Ce vitrail a été mis en forme par les ateliers LOIRE de Lèves (28).

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  • Octobre-novembre 2012 : réfection complète de la toiture du clocher suite à la chute d’ardoises rendant l’accès à l’église par le portail dangereux. Ce sont environ 7 000 ardoises posées, 14 000 clous pour les faire tenir et un échafaudage impressionnant.

Florence BARRÉ